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300. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Il faut en effet attirer vers l’une, & détourner de l’autre. […] Le cœur est attiré d’une part, la raison le rappelle de l’autre ?

301. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Ils n’ont point de mauvaises qualités qui leur soient naturelles et n’en sont point exempts ; car leur nature fongeuseu attire à soi tout le mauvais suc du voisinage ; si un serpent ou quelque autre bête venimeuse en approche, ils en boivent l’infection et le venin ; on les purifie tant qu’on peut, on les assaisonne avec beaucoup d’appareil : Le danger n’en sort pas pourtant ; plusieurs y ont trouvé leur mort, et c’est toujours le plus sûr après qu’ils sont apprêtées, de les jeter par les fenêtres, que de les faire descendre dans son estomac : Il ajoute que si l’occasion nous contraint d’en manger, que ce soit rarement et en très petite quantité, et qu’incontinent après nous usions de vin fort et précieux. […] N’est-ce point plutôt la curiosité qui nous y attire pour nous rendre juges de ceux qui feront le mieux ? […] Quand il n’y aurait rien à craindre en cette sorte de jeux que la passion violente qui y attache les hommes, elle suffirait pour nous faire juger qu’il y a un lien secret et diabolique qui les y attire, et dont ils ne se peuvent dépêtrer, quand ils y sont pris : Ils ne peuvent ignorer qu’ils y perdent leur temps qui leur serait très précieux, s’ils le savaient priser, comme il mérite, qu’ils abandonnent leurs affaires domestiques, qui fondent devant leurs yeux, comme la cire devant le feu, qu’ils quittent le soin de leurs femmes et de leurs enfants, qui sont les obligations les plus pressantes de la nature : ils voient tout cela, et comme s’ils étaient enchantés, et qu’ils eussent perdu tout sentiment, ils ne s’en touchent point : Toute la maison va en désordre : les enfants sont tout nus, et quelquefois n’ont pas du pain ; la femme s’arrache les cheveux de désespoir : les créanciers enlèvent tout ; s’il y a cinq sols de reste, il les faut porter aux Jeux : Et ce qui est de plus déplorable en cette maladie, on n’en guérit point. […] Toutes les petites industries qui leur ont été suggérées de la nature, non seulement sont trop faibles pour éviter la servitude ; mais elles ne leur sont pas tant données pour se défendre, que pour attirer l’ardeur des hommes à les poursuivre ; si les poissons venaient à bord sitôt qu’ils sont appelés, si les oiseaux fondaient dans les filets à un petit coup de sifflet, si les biches et les sangliers étaient dressés à venir au premier son du cor, la Chasse ne serait pas agréable de la moitié qu’elle est ; son plaisir consiste à l’emporter au-dessus de la bête par force d’esprit.

302. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Il fait rire, et n’en devient que plus coupable, en forçant les Sages même de se prêter à des railleries qui devraient attirer leur indignation.

303. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Et la mode n’est plus de se rendre attentif ; On ne veut qu’un spectacle où le monde se trouve, Sans penser à s’instruire, on court se dissiper, On vient pour être vu, pour voir, pour s’amuser ; Ainsi l’esprit nourri de spectacles frivoles, Rebute tout bon livre, & court aux fables folles, Aux scénes d’Arlequin tout Paris attiré.

304. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Ce systeme dramatique, s’il étoit reçu, & goûté par la nation, ne serviroit qu’à exciter les passions les plus violentes, dans les deux sexes, & à renouveller les horreurs des Cirques, aussi opposées à l’humanité qu’au Christianisme ; à accabler de douleur & de crainte sous prétexte de plaisir ; à attirer l’homme hors de lui-même, à le jetter dans l’ivresse, le rendre comme insensé, pour l’amuser, & dans la vérité ne lui procurer aucun plaisir, rien ne plaît s’il passe les bornes de la nature.

305. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Il désire de s’y briser, il y dirige sa manœuvre, il y cingle à toutes voiles, faisant semblant de l’éviter, l’actrice qui s’y connoît, qui ne le désire pas moins, l’y attire, le courant de l’action l’y entraîne, le naufrage commun est inévitable & complet.

306. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Les femmes n’y connoissent, ni la pudeur ni la retenue ; ce sont des Lamies dangereuses qui font parade de leurs nudités pour attirer les hommes ; ce sont des Syrenes enchanteresses qui charment les sens, qui endorment la raison, & font faire naufrage à la vertu.

307. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Il est vrai qu’autrefois le théatre n’étoit gueres connu qu’à la Cour & à Paris ; les Provinces n’en étoient pas encore infectés, on n’y voyoit que quelques tretaus, où des Tabarins, pour attirer le monde & vendre leur orviétan, donnoient quelques farces aux peuples.

308. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Ne crois pas que ce soit mes pieces qui m’attirent les caresses des grands.

309. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

En Espagne, les Evêques sont communément plus riches que partout ailleurs ; et les richesses attirent de la considération : les Prélats y jouissent de leurs terres avec les mêmes droits que les gens de qualité qui sont au service, et sont dispensés de toute comparution personnelle.

310. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Tableau qui y attira un monde infini, & en fit un lieu de débauche, pour honorer la Déesse.

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