/ 382
113. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39

Mais dès qu’il s’agit, dit S. 

114. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236

Et je ne sais comment il s'est pu faire que certains Canonistes prévenus de l'erreur public, et sans avoir examiné les sentiments des Anciens, ont allégué deux Canons, tirés des paroles de Saint Jérôme, comme une condamnation absolue de la représentation des Poèmes Dramatiques, car il n'en parle point ; il ne s'agit que des Ecclésiastiques qui lisaient les Comédies, au lieu de s'appliquer à l'étude des Ecritures Saintes, et l'on ne peut en tirer aucune conséquence, parce qu'il confond dans cette défense Virgile, et toutes sortes d'Auteurs profanes.

115. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Les Acteurs en sont coupables, parce qu’ils agissent ; les Magistrats en sont coupables, parce qu’ils les souffrent ; les Acteurs les commettent par leurs paroles, les Magistrats les commettent par leur silence ; les Acteurs seront punis, parce qu’ils ont parlé ; les Magistrats seront punis, parce qu’ils se sont tus : les premiers seront châtiez, parce qu’ils ont soulevé les peuples contre Dieu ; il se vangera des seconds, parce qu’ils ne se sont pas opposez à cette persidie ; il leur fera souffrir des peines eternelles, parce qu’ils ont endure des offenses publiques, & que par cette patience criminelle, ils sont cause de la perte de tous ceux qui les ont commises. […] Mais n’est-ce pas assez que les Magistrats seculiers veillent & agissent pour le bien de l’Estat, pourquoy y ajoûter la surchage du spirituel, dont Dieu a donné le soin aux Ecclesiastiques ? […] Les Conciles du Diable sont des assemblées qui conspirent, & qui agissent pour nous en détourner, & pour nous perdre. […] Les Pieces de theatre n’approchent pas du nombre de ces Livres, les Pieces de theatre sont courtes en comparaison de la plus grande partie de ces Livres ; les Pieces de theatre ne demandent pas une application si forte & si génante que ces Livres, elles sont plus dangereuses que les méchans Livres ; leur representation agit souvent avec plus de force sur le cœur, que le sujet mesme ne le pourroit faire, parce que l’artifice donne des perfections à la copie, qui ne se rencontrent pas toujours dans l’original. […] Les Empereurs Payens s’éleveront au jour épouvantable du Jugement contre les Magistrats qui n’agissent pas en cecy avec ce qu’ils doivent de vigilance & de courage.

116. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIII. Première et seconde réflexion sur la doctrine de Saint Thomas. » pp. 82-84

Ils se relevèrent quelque temps après sous une autre forme dont il ne s’agit pas ici ; mais comme l’on ne voit pas que Saint Thomas en ait fait aucune mention, l’on peut croire qu’ils n’étaient pas beaucoup en vigueur de son temps, où l’on ne voit guère que des récits ridicules d’histoires pieuses, ou en tout cas certains jongleurs, joculatores, qui divertissaient le peuple, et qu’on prétend à la fin que Saint Louis abolit, par la peine qu’il y a toujours à contenir de telles gens dans les règles de l’honnêteté.

117. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Voilà les trois questions dont il s’agit. […] Dès qu’il s’agit, dit S.

118. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70

Voilà les trois questions dont il s’agit. […] Dès qu’il s’agit, dit S. 

119. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66

Le débauché revenu de ses erreurs laisse souvent entrevoir les vices auxquels il était le plus enclin ; notre nouveau Spectacle agissait de même. […] Il s’agit d’une nouvelle subtilité qu’imaginèrent ses Auteurs afin de le faire paraître en dépit de ceux qui cherchaient à le détruire ; elle est digne d’être conservée aussi bien que ses autres stratagêmes : la voici.

120. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Mais on ne juge pas des hommes par leur habit, ni même par leurs discours ; il faut voir leurs actions, et ces deux personnes auront à peine commencé d’agir que l’on dira d’abord : « Voilà un véritable dévot. […] C'est une manière d’agir dont les tartufes ne se peuvent défaire et qui passe pour un des plus grands crimes que l’on puisse commettre, puisqu’il est malaisé de rendre la réputation à ceux à qui on l’a une fois fait perdre, encore que ce soit injustement.

121. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

Il ne s’agit donc pas de crier d’abord contre ces préjugés, mais de savoir premièrement si ce ne sont que des préjugés, si la profession de comédien n’est point en effet déshonorante en elle-même : car, si par malheur elle l’est, nous aurons beau statuer qu’elle ne l’est pas ; au lieu de la réhabiliter, nous ne ferons que nous avilir nous-mêmes. […] Je plains beaucoup les auteurs de tant de tragédies pleines d’horreurs, lesquels passent leur vie à faire agir et parler des gens qu’on ne peut écouter ni voir sans souffrir.

122. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344

Peut-il déployer son génie, comme lorsqu’il s’agit de faire entendre un bruit de guerre, les cris furieux d’une troupe de combattans, les clameurs d’un peuple consternés, ou ses chants d’allégresse ?

123. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

[NDE] Il s’agit du Traité de la Comédie et des spectacles (1666).Voir le site Obvil, HDT.

/ 382