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5. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Acte II. […] Acte[…] Acte V. […] Acte[…] Acte V.

6. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

Le mot Sçène consacré au Théâtre par les Modernes, signifie proprement le lieu de l’action, & les différentes parties d’un Acte où l’on voit agir les Acteurs. […] Sans doute quelques Sçavans l’auront mis en usage, ainsi que celui d’Acte, en le plaçant dans les Drames qu’ils commentaient, afin de mieux désigner les parties du Poème dont ils avaient occasion de parler. […] On ne parle ici des Sçènes que comme divisions d’Actes. […] Je crois pourtant que cette dernière Pièce n’est point venue jusqu’à nous dans le même état que Térence l’a écrite ; il est clair que l’ordre de ses Scènes a été dérangé, on s’en apperçoit particulièrement au quatrième Acte ; car la Scène six où Démée revient des courses que lui a fait faire le fourbe Syre, paraît devoir être plutôt la prémière Scène du cinquième Acte. […] Comédie en 5 Actes, par M.

7. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Sous ce point de vue, il serait bien impolitique, de confier au clergé la tenue des registres de l’état civil, pour les actes de mariage, de naissance et de mort. On sait combien le parti fanatique, réuni à la faction jésuitique, s’agite et s’intrigue pour s’en emparer, principalement pour faire précéder les cérémonies religieuses, à des actes qui sont purement civils, qui ne doivent avoir que des effets civils, et qui, sous ce rapport, sont entièrement indépendants des religions. […] Où en serions-nous, si les prêtres devenant maîtres absolus, de l’expédition des actes importants de la vie et de la mort des citoyens, ils étaient chargés de les enregistrer comme magistrats ? […] Il faut pourtant espérer, que le gouvernement ne se laissera pas assez influencer par la secte jésuitique, au point de commettre la faute politique, d’exiger des citoyens, que l’acte religieux précède l’acte civil, pour le mariage, et que les actes de naissance et de mort soient enregistrés par des prêtres. […] D’obtenir le rétablissement légal des jésuites régicides, que chacun alors serait obligé de respecter ; 2° la proposition d’un nouveau projet de loi pour accorder au clergé les registres de l’état civil et le constituer comme formant une espèce de magistrature séculière, chargée d’enregistrer les actes de mariage, de naissance et de mort, et dans le mariage, d’exiger que l’acte religieux ou sacrement précède l’acte civil ; 3° d’adopter de nouvelles mesures, soit pour détruire la liberté de la presse, soit pour la museler de plus en plus par de nouvelles lois de tendance, ou par de nouvelles ordonnances qui envahiraient l’imprimerie et la librairie, etc., etc.

8. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164

N os Auteurs n’ayant point en eux-mêmes assez de force pour conduire une action simple jusq’au cinquiéme Acte, la remplissent d’épisodes, & d’incidens mal liés au sujet, d’idées entortillées, de mouvemens inarticulés, qui n’offrent qu’un corps monstreux, dont les membres, sans jeu, sans proportion, ne peuvent que fatiguer le spectateur. […] Sur un faux avis, donné à dessein par Zaraès à la fin du second Acte, Amœnophis envoye en Arabie, une armée contre les rebelles. […] L’armée déjà bien éloignée à la fin du second Acte, est rappellée au commencement du troisieme, en conséquence de ce nouvel incident, quoique Zaraès soit censé mort ; mais on a dit à Amœnophis que cette armée étoit désormais inutile en Arabie : étoit-elle plus nécessaire à Memphis, sur-tout depuis que l’Auteur des troubles n’étoit plus ? […] Au quatriéme Acte, Zaraès, toujours sous le nom d’Iphis, craint d’irriter le Roi en défendant son Maître & de se perdre lui-même.

9. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

Ses Drames d’un Acte sont les seuls où nous la rencontrons ordinairement. On dirait qu’il lui soit impossible de s’étendre au delà de deux Actes sans contredire toutes les règles. La Scène du Maréchal-ferrant ne change point ; mais éxaminez ses Drames en trois Actes, & vous la verrez varier plusieurs fois. […] La suite n’est pas marquée avec moins de clarté, puisqu’au dernier Acte, il est dit que la pluspart des Acteurs viennent de souper. […] Je défie qu’on puisse me citer une seule de ses Pièces, sur-tout en un Acte, ou elle aille jusqu’aux limites prescrits par Aristote.

10. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63

Les Interlocuteurs de ce premier Acte, sont enveloppés d’un nuage épais, qui laisse entrevoir avec peine leur état, & les raisons qui les font agir. […] Voilà donc trois personnages de cet acte, dont deux sont principaux, qui ne savent ni ce qu’ils font, ni pourquoi ils le font. […] Le premier acte, selon eux, (nous en avons entendu qui raisonnoient ainsi) ne doit contenir que l’exposition, & l’action ne commencer qu’au second. Si l’Auteur a bien fait son précis dans une ou deux Scènes, s’il lui est presque impossible de lier le premier Acte au second, sans un commencement de nœud, tant pis pour lui. […] On trouvera de même un exemple d’un dénouement vitieux, dans le tableau exact que nous esquisserons ailleurs du dernier Acte d’Hypermnestre.

11. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Sommaire. »

Combien d’Actes doivent avoir les Poèmes du nouveau Spectacle ; & Dissertation sur les Actes en général.

12. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

, Acte III, scène 8, p. 155. […] , Acte I, scène 2, p. 18. […] , Acte I, scène 2, p. 15. […] , Acte I, scène 2, p. 17. […] , Acte I, scène 1, p. 8.

13. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77

Que la Pastorale ne doit guères avoir plus d’un Acte. Une Pastorale ne doit guères passer la longueur d’un Acte ; lorsque le sujet l’éxige absolument, elle peut aller jusqu’à trois tout au plus. Nous en avons pourtant un grand nombre en cinq Actes, & qui, pour comble d’ennui, sont des Comédies, ou des Scènes dialoguées ; mais elles ont paru dans un tems où les bonnes Pièces étaient rares. […] Il est donc naturel de n’étendre les bornes de la Pastorale qu’à trois Actes, ainsi que fait très-sagement l’Opéra-sérieux. […] Je conseille donc aux Poètes qui voudront se distinguer dans le Drame champêtre, de ne lui donner que l’étendue d’un Acte ; s’ils n’ont le secret d’émouvoir fortement les Spectateurs, pendant trois Actes.

14. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

« Non seulement les romans et les pièces de théâtre éloignent l’âme de tous les actes de religion et de piété, mais encore ils tendent, en quelque manière, à nous inspirer une profonde aversion pour toutes les actions ordinaires et sérieuses. […] « Nos opinions peuvent être influencées par les préjugés, par la force de l’éducation, l’autorité du grand nombre, l’habitude, la mode, l’exemple de grands personnages, etc. ; il est de même de nos actes : nous sommes sujets à agir contre les plus simples règles de la raison et du bon sens, et à nous rendre même coupables d’actes complètement opposés à la pureté de notre religion sainte. […] Un homme ne doit pas penser qu’il n’a aucune part dans un acte de charité publique, parce qu’il n’est que l’un des dix mille individus qui y ont contribué : s’il a obéi à un sentiment de charité religieuse, et s’il en est résulté d’heureux et vastes effets, sa conscience lui dit qu’il participe à tout le bien auquel il a contribué. Maintenant, je le demande, que devons-nous penser d’un acte qui a pour but d’encourager le mal, soit par notre approbation, soit par notre bourse, soit par notre présence ? Nous ne devons pas considérer dans quelle proportion nous prenons part à cet acte, et si nous contribuons plus ou moins que des milliers d’autres individus ; nous devons regarder la chose en elle-même, et nous considérer comme coupables de tout le mal attaché à cet acte ou provenant de cet acte.

15. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435

Les Comédiens se croiront toujours en droit de circonscrire le Néomime dans les bornes les plus étroites : Mais le Gouvernement donc la sagesse est toujours au-dessus des petites vues des particuliers, verra sans doute que le Théâtre-Ephébique, loin de nuire aux autres Spectacles, peut leur devenir utile : il verra que pour opérér cette utilité, il est nécessaire que le Néomime puisse faire jouer les Pièces Tragiques, Comiques, & des Opéras, mais toujours par des Enfans ; qu’il serait à propos que le premier Acte de l’Ambigu fût, par exemple, un rapproché, intelligemment fait d’une Pièce du Théâtre Français, où, en conservant les plus beaux vers, les situations les plus intéressantes, on réduise la Pièce à la longueur d’un seul Acte ; que le second fût une Pièce en un Acte (ou si elle était en plusieurs, réduite comme la première) du Théâtre des Ariettes ; que le troisième fût un Opéra, une Pastorale en un Acte comme le Devin-de-Village, on réduit, si c’était Roland, Armide, &c. enfin que la Pantomime simple & dansante précédât & suivît ces trois Pièces.

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