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303. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

 » Dira-t-on qu'en matière de divertissement, l'homme sans règles, sans bornes, sans ménagement, sans crainte, peut s'abandonner à tout ?

304. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Mais j’abandonne tout l’avantage que je pourrois tirer de ce principe, & je veux bien examiner en eux-mêmes les motifs par où l’on prétend rendre le théâtre licite.

305. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Que la contagion de cet usage s’étende, comme elle s’étendra à coup sûr6, qu’elle s’asservisse les empires et les royaumes, que les troupes mimiques (il y en a aujourd’hui dans presque toutes les villes de l’Europe) s’emparent des enfans que des parens plus féroces que les ogres voudront leur abandonner : que fera l’Etat quand il faudra compulser la partie rédondante de la population pour renforcer ses légions, et repousser les ennemis de la patrie ?

306. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Au dernier siécle, François d’Amboise, homme de théatre, qui faisoit beaucoup de vers licencieux, & fit représenter nombre de farces de sa façon, voulut tirer de la poussiere des bibliotheques, Abaillard, qui étoit abandonné aux vers.

307. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Je sais tout cela ; aussi je ne défends point à une femme de se plaindre, mais je veux qu’elle se plaigne toue bas, que la vanité quoique blessée étouffe sa tendresse ou du moins en ôte l’éclat ; enfin je trouve infiniment mauvais qu’une maîtresse, parce qu’elle est abandonnée, aille faire en face à son Amant de ces reproches qui marquent le besoin qu’elle a encore de lui, & qui selon le procédé du cœur humain, ne servent qu’à assurer l’infidélité de son amant ; savez-vous que ce sont ces belles représentations là qui produisent le peu de respect que les hommes ont pour nous.

308. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Properce, Catulle, Martial en parlent en cent endroits ; Martial distingue des parfums qui lui conviennent, & des parfums efféminés de la Syrie dont se servoit Ninus, fils de Semiramis, qu’il abandonne aux femmes : Balsama me capiunt, hæc sunt unguenta virorum.

309. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

Voilà le risque que courroit la Rose, si elle étoit abandonnée au choix du Seigneur : lui ou ses gens, sans égard pour la vertu, ne la donneroient qu’a leurs maitresses, & engageroient les filles dans le désordre pour l’obtenir.

310. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Ce désordre lui-même n’est plus soumis à des peines réglées ; tout est abandonné à un zele arbitraire, qui, selon les supérieurs, ne sera pas toujours, ni bien vigilant, ni bien rigoureux.

311. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Il eut toujours pour la Comtesse beaucoup d’égards, mais il s’éloigna peu-à-peu, & bientôt l’abandonna tout-à-fait.

312. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56

La tolérance est universelle : le peuple abandonne, pour y courir, les exercices de piété ; l’indifférence pour la religion est le goût décidé de tous les états, l’irréligion & la dépravation des mœurs sont le système dominant du siecle, tout le monde s’en accommode, & le théatre en profite ; tout le favorise, rien ne l’arrête.

313. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Elle a abandonné ses parens & ses maîtres.

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