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297. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Il étoit Grec d’origine (Italien), & avoit été conduit par hasard à Hecatompile (Paris) dans la premiere jeunesse. […] Il a corrigé beaucoup de ridicules (& favorisé plus de vices), sur-tout les femmes savantes (objet bien mince, il n’y en a pas vingt dans Paris). […] Il y avoit dans le même temps à Paris un Pâtissier qui faisoit des vers, comme la Limonadiere Madame Labbé, dont le Mercure, pour se moquer d’elle, a imprimé quelques rapsodies.

298. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Le Roi, par un Arrêt du Conseil d’Etat du mois d’Août 1749, a confié à perpétuité l’administration du grand-Opéra à la Ville de Paris ; ainsi dit un Auteur45, les Ediles avaient à Rome le soin des Spectacles. […] Le succès de ce mêlange des deux sèxes fut si grand, que lorsqu’on donna cette Pièce à Paris, on introduisit pour la prémière fois des Danseuses sur le Théâtre de l’Opéra ; avant ce tems-là, les Balets n’étaient formés que par des hommes. […] La Salle est très-souvent remplie ; mais le public n’y court avec affluence que par ce qu’il lui faut un amusement ; & que par ce que tout Paris ne peut pas jouir à la fois des Spectacles qui sont en droit de lui plaire.

299. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Rien en cela que de naturel : dira-t-on que quelques propos bizarres d’Alceste forment le fond du caractere du misanthrope, tels que ceux-ci : « J’ai un procès, je crois avoir raison, je voudrois pour la beauté du fait perdre ma cause… » & celui-ci, « Votre sonnet ne vaut rien, j’aime bien mieux la chanson, si le Roi m’avoit donné Paris sa grand’ville, &c.. » & cet autre, lorsqu’il est près d’être conduit chez les Maréchaux de France, pour l’injure qu’Oronte le faiseur du sonnet, prétendoit avoir reçue de lui : « Je n’en démordrai point, les vers sont exécrables ; » & plusieurs autres endroits de même nature que je pourrois citer ; croira-t-on, dis-je, que quelques petits ridicules prêtés à Alceste, soit dans ses manieres, soit dans ses paroles, donnent beaucoup d’éloignement pour son caractere ?

300. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170

Cette piéce eut alors un succès universel, & deux ans après Athalie, quoique fort supérieure, & jouée par les mêmes personnes, beaucoup mieux exercées, n’en eut aucun ; ce fut le contraire à Paris, elles demeurerent enfermées dans St.

301. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Vous dites vrai : car autrefois quelques habitants de Paris représentaient la Passion de Notre Seigneur, dont la figure est encore restée en relief sur la porte de cet Hôtel, et il appartenait à des Confrères, qui eussent peut-être mieux fait de la laisser inutile, que d’y mettre des infâmes qui détruisent ce que les premiers y avaient établi à bonne intention.

302. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

En conséquence, les fidèles qui se trouvent frappés par le mandement de M. l’archevêque de Rouen, sont bien en droit de lui rappeler les obligations qui lui sont imposées à lui-même, par les propres lois qu’il veut appliquer aux autres : ainsi le magnifique palais qu’il habite dans sa ville archiépiscopale, ses hôtels somptueux à Paris, doivent se fermer, à la citation que nous lui faisons, et lorsqu’il se sera décidé à descendre dans un petit logis, près de l’église, à n’avoir que des meubles de vil prix, une table pauvre, et qu’il soutiendra, selon le canon du saint concile de Carthage, sa dignite, par sa foi, son abstinence et sa charité, alors il aura toute la raison imaginable de forcer les autres à suivre un code qui deviendrait alors obligatoire pour tous ; mais avant tout, il doit, ainsi que les évêques, ses vénérables collègues, donner l’exemple et observer la loi pour l’appliquer aux autres fidèles.

303. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Sans eux, Paris, en serois-tu moins Paris, le séjour des Muses, le temple des Arts, la Mere des Sciences ? […] Quels sont mes vœux enfin pour Paris & le Royaume Chrétien dont il est la Capitale, qui ne soient ceux de nos Sçavans mêmes pour Geneve & sa République Socinienne ? […] Les chiffres précédés d’un P, marquent les pages des Arrêts du Parlement de Paris des 23 Janvier & 9 Février 1759, portant condamnation du Livre de l’Esprit, du Dictionnaire Encyclopédique, & autres ouvrages imprimés.

304. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

L'expérience en fait foi : nous en avons depuis peu vu deux de suite à Paris, et, bien que la dernière fût plus considérable que l’autre, elle n’a trouvé, parmi la grande foule du peuple, que fort peu de gens qui se soient voulu donner la peine de la regarder.

305. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

Je vois encore que par tout pays leur profession est déshonorante ; que ceux qui l’exercent, excommuniés ou non, sont partout méprisés, et qu’à Paris même, où ils disent avoir plus de considération, un bourgeois craindrait de les fréquenter.

306. (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194

Je fais tant de cas des avantages, que produit l’émulation pour le public que je voudrais, si la chose est praticable, qu’il y eût dans Paris deux troupes de Comédiens Français, dont une fût à un prix la moitié moindre pour les personnes moins riches ; cette troupe servirait de pépinière pour la grande troupe.

307. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

A Paris,Chez Jean Baptiste Coignard,ruë S. […] Et c’est pour cette raison qu’il avait donné ordre qu’on lui achetât une maison à la campagne proche de Paris. […] . » Comme ce Prince était sur le point de revenir à Paris, M. l’Evêque d’Alet le vint visiter. […] Tous leurs soins ne vont qu’à complaire à la Cour de France, et à la ville de Paris ; et leurs remerciements ne sont que pour les bienfaits dont nos Princes les honorent. […] La Faculté même de Théologie de Paris a employé l’autorité de S. 

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