[NDE] Référence à Lucien de Samosathe (120-180 circa), satiriste et auteur de dialogues humoristiques et d’éloges paradoxaux très en vogue au XVIe et XVIIe siècles.
Elle eut des applaudissements si universels, qu’en plusieurs endroits de la France il passa en proverbe de dire, cela est beau comme le Cid, lorsque l’on voulait donner un grand éloge à quelque production d’esprit.
Aussi n’y a-t-il aucun Concile qui les ait canonisés, quoiqu’en dise notre Docteur ; et si quelques Papes ont donné des éloges à la doctrine de saint Thomas en général, il n’y en a pas un qui l’ait approuvé, ni même examiné en particulier et dans tous ses points. […] L’illustre et sage Prélat dont il parle, et qui n’attend pas après ses éloges, est celui-là même qu’on peut mettre à la tête des Prélats qui foudroient la Comédie avec plus de force et avec plus de zèle. […] Pour dire du bien des Comédiens, il ne fallait pas pour cela penser du mal ni marquer sa méchante humeur contre ceux qui n’en sont pas idolâtres : car enfin ce n’est point un péché de n’aller pas à la Comédie et de ne pas faire l’éloge des Comédiens ; et ainsi le Docteur pouvait se taire là-dessus et se contenter de montrer l’innocence des Comédies par l’innocence des Comédiens ; ce qu’il entreprend ici de faire, et qu’il exécute assez mal.
N’est-ce pas un vieillard octogénaire bien respectable, & bien digne d’être tous les jours cité avec éloge par les beaux esprits.
Le théatre est le plus hardi courtisan & le moins délicat sur l’objet des éloges.
Sur quoi dans un autre endroit il célèbre poëtiquement l’Actrice la Hus, très bonne Sultanne, par des vers qui ne font l’éloge de la modestie ni du Poëte ni de la Favorite : Diane & ses jeunes compagnes, N’ont jamais dans leur jeux mis tant de volupté.
Corneille s’étant avisé de représenter sur le Théâtre le martyre de quelques Saints, comme l’on avait accoutumé d’y faire paraître auparavant les Héros et les Héroïnes de l’antiquité ; cela a donné occasion à ceux qui ne connaissaient pas assez le danger de la Comédie, d’en faire de grands éloges.
C’est alors qu’Angélique n’est plus, aux yeux du Public, qu’une femme exécrable, et que le reproche que l’on fait universellement à Molière d’avoir laissé triompher le Vice est sans doute l’éloge qu’il désirait pour sa pièce.
Vous parleriez sérieusement et avec Eloge de ces anciens Romains qui savaient cultiver la terre, et conquérir les provinces, que l’on voyait à la tête d’une armée après les avoir vus à la queue d’une Charruev ; et vous vous moquez d’un Chrétien qui a bêché la terre avec la même main dont il a écrit les Vies des Saints, et les Traductions des Pères.
Elle fait l’éloge de sa religion, de ses mœurs, de sa vertu.
.), le paiement de quarante mille livres par an, que la Troupe fait à l’Hôpital, voudraient encore le faire valoir comme une marque de communion avec l’Eglise, et on ne manque pas d’y joindre un grand éloge de la charité des Comédiens, et des railleries amères de l’avidité et de l’ingratitude de l’Eglise, qui ne trouve jamais profane l’argent de ceux qu’elle excommunie.