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233. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Ces amusemens étoient devenus pour lui des affaires plus importantes que l’administration de la justice, & le gouvernement de l’Etat ; ils avoient leurs temps marqués, & remplissoient toutes les heures de la journée.

234. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56

Je vous avertiray seulement, que je ne comprends point entre ces spectacles dangereux & préjudiciables à l’innocence des spectateurs, ces réjoüissances publiques qui se font aux Entrées des Souverains, ou par l’ordre des Magistrats, pour les heureux succez de l’Etat, ni les marques de magnificences, que les Princes donnent quelquefois au public ; telles que sont les courses de Bague, Carrousels, representations de combats, feux d’artifice, triomphes, ni tous les autres dont la vûë n’a rien qui puisse porter au crime, & dont méme les personnes de pieté ont pris occasion d’élever leur esprit à Dieu, & de penser aux joyes que Dieu leur avoit preparées dans le Ciel, Si talis est Roma terrestris, quid erit Jerusalem cœlestis ?

235. (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46

Tous les Etats mêlés ensemble, en ont été plus hardis à braver la honte.

236. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

 3.) est adressée à un homme en place qui gouvernait un Etat et voulait excuser sa tolérance pour les spectacles, sous prétexte que la comédie corrigeait les hommes par ses bons mots, « salibus meliores reddit » ; ce que ses partisans ne cessent de répéter.

237. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Outre cela il y avait des places de distinction qui appartenaient en propre à certaines personnes, et qui étaient même héréditaires dans les familles, pour de grands services rendus à l’Etat. […] Le Prévôt fut mandé à ce sujet, et dit, « qu’il ne pensait avoir failli ayant donné telle permission, suivant le Mandement du Roi, porté par ses Lettres Patentes et Lettres clauses signées de sa main et de l’un de ses secrétaires d’Etat, et encore que cesdites Lettres Patentes ne soient scellées ; ladite Chambre a fait et fait inhibitions et défenses audit Prévôt de Paris de donner plus telles permissions, ni faire ou ordonner autre acte en sa maison ni ailleurs pour le fait de la Justice et Police, sans au préalable en avoir communiqué au Lieutenant Civil ou Criminel, Conseillers, Magistrats, Avocats et Procureur du Roi audit Châtelet, et pris leur avis en Conseil, lui étant audit Châtelet. […] Dès le premier Concile Provincial, il fit ordonner que les Ecclésiastiques n’assisteraient jamais aux Jeux de Théâtre290 ; qu’on ne les souffrirait point les jours de Fêtes291 ; et qu’on exhorterait les Princes et les Magistrats à chasser de leurs Etats toutes sortes de Bateleurs et de Comédiens292. […] Mais toutes ces choses jointes aux circonstances qui accompagnent les représentations des Comédiens, forment des spectacles défendus par l’Ecriture, par les Pères, les Conciles, et les Scholastiques, comme nous venons de le voir ; et s’il était nécessaire d’y joindre les derniers Casuistes qui ne passent pas pour les plus sévères, on serait peut-être surpris de voir qu’Escobar porte l’horreur qu’il a des Comédies jusqu’à ne point approuver qu’on en souffre dans un Etat. […] . « Comme il y a toujours, dit-il, dans un Etat une infinité de gens qui demeurent oisifs, ou parce qu’ils ne sont pas d’humeur assez laborieuse, ou parce que leur emploi n’est pas continuel, cette fainéantise les porte ordinairement, ou à s’abandonner à des débauches honteuses et criminelles, ou à consumer en peu d’heures ce qui pourrait suffire à l’entretien de leur famille durant plusieurs jours.

238. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

J’avois compris que dans un Etat où l’intrigue dispose de toutes les places, un bon livre, c’est-à-dire un livre utile, devient la seule action publique permise à un Citoyen qui ne veut point descendre à des démarches humiliantes.

239. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Henri de Transtamare, son frere naturel, qui lui avoit échapé, profita de ces dispositions, fit soulever les peuples, se mit à leur tête, & le détrona ; Pierre vint en Guyenne, où les Anglois regnoient, ils lui fournirent des troupes, & le rétablirent dans ses Etats.

240. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

de sa façon, Mahomet, la Henriade, ouvrage où il a le moins menagé la Religion & l’Etat, par un fanatisme d’impiété bien plus pernicieux que celui qu’il attaque.

241. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Quel service y rend-on à l’Etat, à sa patrie, à sa famille ?

242. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Il ajoute que les Poètes s’attiraient autrefois de l’admiration pour les grands services qu’ils rendaient : ils instruisaient de tout ce qui avait rapport à la Religion et à l’Etat : ils polissaient les mœurs, modéraient les passions, perfectionnaient l’esprit, et apprenaient aux hommes à devenir habiles pour leurs affaires personnelles et pour les emplois publics.

243. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Les lois Romaines avaient les mêmes alarmes, et prenaient les mêmes précautions que Marseille païenne, parce qu'il est de l'intérêt essentiel de l'Etat que les jeunes gens qui en sont l'espérance, aient de la religion et des mœurs, et étudient les sciences propres à leur profession.

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