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240. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Il est nécessaire que j’aille , disoit le grand Pompée, mais il n’est pas nécessaire que je vive. […] Le style en est aisé, coulant, vif & agréable, à quelque terme près qui a vieilli, ou qui sent le terroir.

241. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Il est à la verité des Communautés moins severes, où l’on peut sortir, que l’on peut quitter, mais le zele pour la pureté n’y est pas moins vif, la vigilance moins attentive, les précautions moins rigoureuses. […] Vous n’approcherez jamais des couleurs vives, naturelles variées à l’infini, si bien nuancées, si heureusement assorties, que vous voyez dans les moindres fleurs, de ces odeurs suaves qu’elles repandent.

242. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Il fut toujours pauvre, laborieux & triste ; la mort d’une épouse de mérite qu’il aimoit beaucoup, & de deux enfans du premier mari de sa femme qui l’avoit comme adopté, l’accablerent de douleurs & le jetterent dans une profonde tristesse dont ses écrits ne sont que l’expression, & si on peut le dire, des accès de redoublement, car la poésie n’est qu’un jeu de machine, la verve une imagination exaltée, la bile qui bouillonne dans le caractere satyrique, le sang dans la galanterie comme l’adresse des animaux qu’on nomme instinct, moins vive, mais plus grande dans son objet que celle de l’homme. […] Il rappelle à Voltaire la traduction qu’il a faite de l’Orphelin de la Chine dont il loue les vives images, les sublimes pensées, défigurées, dit-il, par sa foible traduction.

243. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Il fit à la Messe du jour de Pâque un Discours, où il y avoit un parallele foudroyant de l’Eglise & du Théatre ; & son éloquence, qui n’avoit jamais été si forte, ni si vive, fit tomber le projet du Théatre ». […] N’y représente-t-on pas toujours les passions les plus vives ? […] Le plaisir du Spectateur ne consiste toujours dans l’une ou dans l’autre, qu’à éprouver une continuité vive de passions qui l’empêche de sentir que ce qu’on lui expose n’est qu’une fiction. […] Les impressions vives & touchantes dont nous prenons l’habitude, & qui reviennent si souvent, sont-elles bien propres à modérer nos sentimens au besoin ? […] Le Public178 a partagé les regrets de cette Académie, & a pensé qu’elle pouvoit se les épargner, sans en causer de bien vifs ailleurs.

244. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Un Peuple qui a mis long-temps son honneur dans la fidélité des femmes, & dans une vengeance cruelle de l’affront d’être trahi en amour, a dû fournir des intrigues périlleuses pour les Amans, & capables d’exercer la fourberie des Valets : ce Peuple d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet, qui quelquefois, par une expression vive & plaisante, & souvent par des grimaces qui rapprochent l’homme du singe, soutient seul une intrigue dépourvue d’art, de sens, d’esprit & de goût.

245. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Leur suppression dut être pour le théâtre une vive leçon de se contenir dans de justes bornes, pour ne pas s’attirer le même sort.

246. (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21

Mais son immense influence le soumettant à l’obsession de passions vives et ambitieuses, à la poursuite d’une autorité élective contre lesquelles les magistrats d’abord ne le défendirent pas, il fut enfin subjugué.

247. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Les plus vives descriptions, le plus grand détail, ne sont pas aussi obscénes que leur peinture. […] La fragilité des femmes est même plus grande, & leurs passions plus vives ; & pour mieux étayer leur vertu, Dieu leur a donné une pudeur plus timide & plus délicate.

248. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Les descriptions sont froides, l’action est vive. […] Vive la Reine.

249. (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553

J’ai recours à la protection des dames qui me font l’honneur de m’entendre, je combats un penchant bien commun et bien vif, plus redoutable que le roi de Prusse. […] Rien n’est beau que le vrai, et le vrai sublime est une idée vive et profonde de la Divinité.

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