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428. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Ne reconnoit-on pas les traces de leur politique à cet égard, dans l’usage où étoient les Lacédémoniens d’inspirer de l’aversion pour l’yvrognerie, par le tableau des excès mêmes de ce vice ?

429. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Il ajoûte que la sale où l’on danse est comme la boutique du Démon, où il étale toute sorte de vices & allume les passions impures.

430. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Son adresse n’est pas moindre à faire le dénombrement de tous les vices du libertin, mais je ne crois pas avoir beaucoup de choses à y répondre, quand j’aurai dit, après le plus grand monarque du monde, qu’« il n’est pas récompensé ».

431. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

J’en doute : car, aux yeux de tous ceux-ci et des autres gens du monde, l’ivrognerie a toujours paru un vice atroce et déshonorant.

432. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

L’Homme à l’image de Dieu, chimere : il seroit honteux à Dieu de ressembler à l’ignorance, à la foiblesse, au vice, à la folie. […] S’il va courir, il découvrira les vices, les foiblesses.

433. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

or poursuit ce Père, vous vous aimez d’un mauvais amour, ou plutôt vous vous haïssez, si vous suivez vos passions et vos vices, puisque selon le Prophète, "celui qui aime l’iniquité, hait son âme". […] [NDA] « Utere lectione divina vice speculi, scriptura enim speculum est fœda ostendens et corrigi docens.

434. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

C’étoit unir le vice à la vertu, la difformité aux graces, la modestie à la licence, le bon esprit & la bouffonnerie, le bon sens & la frivolité, une religion édifiante & la profanation du plus saint état, les dégoûts de la vieillesse la plus rebutante & tous les charmes de la plus brillante jeunesse, dans la personne d’un libertin scandaleux, que ses folies avoient rendu perclus de tous ses membres, incapable de remplir les devoirs du mariage, & réduit à vivre de quelques pensions viageres mal payées, & de quelques mauvais livres qu’il appelloit le marquisat de Quinet, du nom de Quinet son libraire.

435. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Ceux qui reprennent le vice, ou qui en montrent le ridicule par des bouffonneries, produisent-ils d’aussi mauvais effets ?

436. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Ils agissent en cela comme une femme qui seroit à-la-fois prude et galante, pour avoir les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu. […] Ne vaudroit-il pas mieux qu’on jouât sur ces théâtres, pour un prix modique, les pieces de nos bons auteurs, que de débiter au peuple ces pieces infâmes qui lui inspirent le goût du vice, au lieu de l’amour des vertus.

437. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Tout excès, Chrétiens, est un vice ; et la vertu même, qui est la regle de tout bien, n’est ni bonne ni honnête dès qu’elle est extrême. […] Or je prétends néanmoins, et vous en êtes aussi instruits que moi, qu’il y a des promenades suspectes, qu’il y en a d’ouvertement mauvaises, qu’il y en a de scandaleuses, et que ce scandale ne regarde pas seulement les ames libertines et déclarées pour le vice, mais celles mêmes qui du reste en ont ou paroissent en avoir plus d’éloignement et plus d’horreur.

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