Ne reconnoit-on pas les traces de leur politique à cet égard, dans l’usage où étoient les Lacédémoniens d’inspirer de l’aversion pour l’yvrognerie, par le tableau des excès mêmes de ce vice ?
Il ajoûte que la sale où l’on danse est comme la boutique du Démon, où il étale toute sorte de vices & allume les passions impures.
Son adresse n’est pas moindre à faire le dénombrement de tous les vices du libertin, mais je ne crois pas avoir beaucoup de choses à y répondre, quand j’aurai dit, après le plus grand monarque du monde, qu’« il n’est pas récompensé ».
J’en doute : car, aux yeux de tous ceux-ci et des autres gens du monde, l’ivrognerie a toujours paru un vice atroce et déshonorant.
L’Homme à l’image de Dieu, chimere : il seroit honteux à Dieu de ressembler à l’ignorance, à la foiblesse, au vice, à la folie. […] S’il va courir, il découvrira les vices, les foiblesses.
or poursuit ce Père, vous vous aimez d’un mauvais amour, ou plutôt vous vous haïssez, si vous suivez vos passions et vos vices, puisque selon le Prophète, "celui qui aime l’iniquité, hait son âme". […] [NDA] « Utere lectione divina vice speculi, scriptura enim speculum est fœda ostendens et corrigi docens.
C’étoit unir le vice à la vertu, la difformité aux graces, la modestie à la licence, le bon esprit & la bouffonnerie, le bon sens & la frivolité, une religion édifiante & la profanation du plus saint état, les dégoûts de la vieillesse la plus rebutante & tous les charmes de la plus brillante jeunesse, dans la personne d’un libertin scandaleux, que ses folies avoient rendu perclus de tous ses membres, incapable de remplir les devoirs du mariage, & réduit à vivre de quelques pensions viageres mal payées, & de quelques mauvais livres qu’il appelloit le marquisat de Quinet, du nom de Quinet son libraire.
Ceux qui reprennent le vice, ou qui en montrent le ridicule par des bouffonneries, produisent-ils d’aussi mauvais effets ?
Ils agissent en cela comme une femme qui seroit à-la-fois prude et galante, pour avoir les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu. […] Ne vaudroit-il pas mieux qu’on jouât sur ces théâtres, pour un prix modique, les pieces de nos bons auteurs, que de débiter au peuple ces pieces infâmes qui lui inspirent le goût du vice, au lieu de l’amour des vertus.
Tout excès, Chrétiens, est un vice ; et la vertu même, qui est la regle de tout bien, n’est ni bonne ni honnête dès qu’elle est extrême. […] Or je prétends néanmoins, et vous en êtes aussi instruits que moi, qu’il y a des promenades suspectes, qu’il y en a d’ouvertement mauvaises, qu’il y en a de scandaleuses, et que ce scandale ne regarde pas seulement les ames libertines et déclarées pour le vice, mais celles mêmes qui du reste en ont ou paroissent en avoir plus d’éloignement et plus d’horreur.