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407. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216

Après quoi nous n'avons qu'à prendre le témoignage de Valère Maxime, pour rendre inébranlable la vérité que nous avons avancée.

408. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

Ajoutons à tant de témoignages si exprès, et si formels, les sentiments de beaucoup de personnages illustres en piété, qui ont fait des Sermons entiers contre la danse, et qui considèrent de près, et dans la lumière de la vérité, les péchés qui s’y commettent ordinairement, et qui naissent des regards, des attouchements et des entretiens, les condamnent encore, et les détestent comme un divertissement diabolique ; et ne croient point que personne se puisse innocemment exposer au péril qui s’y trouve, quelque chaste et quelque établi qu’il soit dans la mortification des sens.

409. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

[Discours sur les spectacles] Si, comme dans les siècles de barbarie du moyen âge, et lorsque les prêtres eux-mêmes étaient comédiens, le spectacle se composait de représentations obscènes toujours propres à fomenter le vice et à faire rougir la vertu, nous ne viendrions point dans la chaire de vérité le défendre contre ses détracteurs.

410. (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92

Et ces Pasteurs lâches et complaisants qui laissent dévorer leurs brébis pour ne les pas retirer du danger, qui ne pensent pas même qu’il y ait du péril ; ces Pasteurs molsc et indolents, qui, par une ignorance criminelle, ou par une complaisance aussi coupable, les laissent paître dans des champs, à la vérité agréables et fleuris, mais où l’air est contagieux, et où elles trouvent la mort dans le pâturage.

411. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Nous avons donc délibéré avec l’assistance de Dieu, de faire voir aux vrais Chrétiens, en ce petit traité, le danger dedans lequel ils se jettent les yeux fermés ; et d’autant plus grand, qu’ils se rendent aveugles volontaires aux lumières de la vérité, pour se plaire aux œuvres de ténèbres. […] Autrement il y a du défaut, et du péril quand18 « les hommes ayants les oreilles chatouilleuses, s’assemblent des Docteurs selon leurs désirs ».Car encore que l’Apôtre dier cela, ayant égard à ceux qui enseignaient ès Eglises : si est-ce néanmoins qu’il marque un vice commun entre les hommes, qui se plaisent plus à ouïr ce qui chatouille leurs oreilles, et flatte leurs humeurs, que le son de la vérité, laquelle par accident, est une bonne mère d’une mauvaise fille, pource qu’elle engendre haine, en ceux qui pressent plus volontiers leurs oreilles aux fables et mensonges ; et qui aiment qu’on les entretienne de mots pour rire et de plaisanteries. […] Et à la vérité, si l’autorité et la simplicité de la sainte Ecriture demeure saine, et entière ; de laquelle nous avons déjà dit, qu’elle n’est pas matière de jeux : nous ne voudrions pas rejeter l’imitation de quelque honnête histoire, auparavant bien examinée, ou de quelque moralité bien exprimée, par les personnes que nous avons désignées, en lieu et temps convenable. […] L’horreur antique est répété par une action exprimée à l’image de la vérité, afin que ce qui a jadis été commis, ne s’abolisse avec le siècle. […] Je dis sur cela, qu’il serait à la vérité à désirer, que l’élégance du style fût enseignée par des livres, qui auraient plus de pureté pour la matière, comme il s’en trouverait assez : Mais puisqu’il est malaisé d’ôter ces livres des mains de ceux qui s’étudient à bien dire en ces deux langues ; il est meilleur qu’ils soient exposés ès écoles par des personnes sages et de bonnes mœurs, qui en marquent les écueils, et apprennent à leurs disciples à séparer ce qui est bon et imitable, de ce qui est à rejeter.

412. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Cet arrangement est moins noble à la vérité, mais plus comode, & moins dispendieux que la troupe de Medicis. […] Ils jouoient grossierement à la vérité ; mais le peuple s’en contentoit. […] Elle a toujours fait profession de la religion Catholique, mais dans la vérité elle n’avoit point de religion.

413. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Ces vérités sont trop communes pour nous y arrêter longtems.

414. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

quelle vérité !

415. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Entrez, Mademoiselle, dans le parti de la vérité, vous mériterez l’estime des honnêtes gens, & la mienne en particulier.

416. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Il en joua une entr’autres à Mariembourg, capitale de la Prusse-Royale, où l’on représentoit un combat entre les Saxons & les Suédois, & où, contre la vérité, les Suédois étoient vaincus.

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