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397. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Si on aime tant les horreurs, que ne peint-on les Gorgonnes et les furies avec leurs cheveux de serpents, Ixion sur la roue, les damnés dans l'enfer, Néron tuant sa mère ou brûlant Rome, les Iroquois brûlant et mangeant un prisonnier, Damiens tenaillé et tiré à quatre chevaux à la Grève ?

398. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Parce que les nouvelles décorations se font aux dépens de l’auteur, & qu’elles restent aux comédiens, qui en tirent leur profit, & les font acheter à d’autres. […] L’impression & la publicité de cette piece mettent les Comédiens dans la nécessité de la représenter, ne fût-ce que par la crainte des conjonctures bien fondées que le public pourroit tirer de leur refus.

399. (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662

Voilà les conséquences qu’il faut tirer, plutôt que celles d’une retraite entiere : il faut conclure que si l’ennemi nous assiége de toutes parts, nous ne devons pas lui prêter de nouvelles armes contre notre foiblesse ; il ne faut pas le chercher, où notre perte ne peut être que plus infaillible. […] Or, cette seconde preuve encore tirée de Théophile, convient-elle aux théâtres de nos jours ? […] Il est certain, c’est un principe qui ne fut jamais contesté, qu’aucun motif, tel qu’il puisse être, ne peut excuser une action qui est mauvaise en soi ; mais j’abandonne tout l’avantage que je pourrois tirer de ce principe, & je veux bien examiner en eux-mêmes les motifs par où l’on prétend rendre le théâtre licite.

400. (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126

Car comme ils avoient tiré leur origine du Paganisme, ils en avoient retenu le genie.

401. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Les pieces Espagnoles sont très longues, très-remplies très-intriguées, c’est un fond inépuisable, dont il est aisé de tirer parti ; nos maîtres l’ont fait cent fois sans s’en venter, & n’ont eu garde de faire connoître les mines abondantes où ils trouvoient leurs trésors.

402. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Il est très-vraisemblable que le Chimiste de Flore a eu connoissance du miroir de beauté, & en a tiré incognito, son Laboratoire, & la Toilette de Flore ; mais peu nous importe de découvrir ce plagiat de futilité, en vaut-il la peine ?

403. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Cet homme infortuné s’y plonge sans cesse ; quelle main secourable le tirera de l’ordure ?

404. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

La plûpart des pieces en sont tirées, & chaque piece en est un : sujet, récit, conversation, intrigue, dénouement, c’est un roman en action mille fois plus dangereux qu’un roman en récit. 4.° Les chansons, les discours licentieux.

405. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Il y ajoute M. de Fenelon, dont il croit pouvoir tirer parti, parce que dans sa Lettre à l’Académie il propose ses vues sur la perfection de la poësie dramatique.

406. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56

Car comme ils avoient tiré leur origine du Paganisme, ils en avoient retenu le genie.

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