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253. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

On comprend sous ces noms, les Spectacles des Boulevards ou des Foires, & les Salles de simple amusement.

254. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

quoi que le simple désir de voir des femmes étrangères, et de s’y laisser voir, ne parut pas être une chose fort blâmable.

255. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Et pour ce qui regarde l’amour, un des plus malicieux artifices du démon, est de faire représenter ce qui se passe dans le commerce d’une passion illégitime, sous le prétexte d’un mariage espéré, afin que les compliments étudiés qui se font, les messages, les Lettres pleines de douceurs et de tendresses qui s’écrivent, soient moins suspectes à des âmes simples et sans expérience.

256. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

« On aime la Vertu » dites-vous ; je le nie : si on l’aimait, on la suivrait, rien n’est plus simple et plus naturel ; mais, ajoutez-vous, « on ne l’aime que dans les autres »bh  ; est-ce donc là l’aimer ?

257. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Ils ne peuvent se flatter d’être entendus en corps, n’ayant aucunes lettres patentes, mais un simple brevet du Roi.

258. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

De là tant de gens s'ennuient au spectacle, courent sur le théâtre, voltigent dans les loges et les coulisses, n'écoutent pas, s'en vont à la moitié de la pièce ; les aliments simples à peine les effleurent, il faut piquer le palais par des liqueurs fortes.

259. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Cette maturité de raison paraît dans les paroles vraies, justes, précises, décentes, sans exagération, sans déguisement, dictées par la droiture et le bon sens d'un style simple et naturel, éloigné de l'affectation, des pointes, des jeux de mots, soit singulièrement assortis, soit détournés de leur signification ordinaire ; dans l'air, le ton grave dont on parle, qui donne du poids au discours et de la dignité à la personne, fait écouter et respecter.

260. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

La Comédie n’est pas un simple amusement ; ce n’est pas uniquement une ressource ménagée à l’oisiveté des grandes villes, c’est un des moyens les plus efficaces pour diriger les opinions, pour ébranler la masse des esprits, pour leur donner la direction qui convient aux vues du ministere. […] Vous savez que sur dix-huit suffrages, sept se déclarerent ouvertement pour l’acceptation pure & simple, en me comblant d’éloges ; huit, en répétant les mêmes applaudissemens, ne motiverent leur refus que sur l’indécence du sujet, & témoignerent le plus grand regret de la délicatesse trop sévere à laquelle ils se croyoient forcés.

261. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Je mets quelque différence entre le repos et le divertissement : celui-là est une cessation du travail, celui-ci n’est pas une simple inaction ; c’est plutôt un emploi de plaisir, qui nous détachant pour un temps d’une occupation sérieuse, donne une honnête relâche à notre esprit, lui permet de s’égayer et de se défaire de cette morne mélancolie, qui est inséparable de la solitude et des affaires épineuses. […] Personne ne conteste à la Musique, qu’elle n’ait pouvoir de guérir ceux que ce petit animal, qui est tout de venin, a piqués, et que tout autre remède est inutile : La piqûre de cette bestiole, qui n’est guère plus grosse qu’une araignée, est si contagieuse qu’il n’y a ni simple, ni composé dans les livres des Galénistes, ni dans le laboratoire des Chimistes qui puisse exempter un homme de la mort, après qu’il en est mordu. […] Saint Augustin ne l’aurait pas fait, encore que le sujet fût indifférent et d’une simple curiosité ; on raconte de lui un beau mot. […] Qui ne saurait volontiers le nom et la nature des simples, leurs qualités occultes, leurs sympathies et leurs antipathies ? […] L’apparence les emporte, et la vérité qui est très simple et sans aucun fard passe devant leurs yeux comme une inconnue.

262. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Charles Dupin dans un discours public. « Voyez, dit-il, les théâtres tenant école de corruption et de scélératesse…, foulant aux pieds les vertus les plus saintes avec l’intention patente de faire aimer, choyer, admirer le duel, le suicide, l’assassinat et le parricide, l’empoisonnement, le viol, l’adultère et l’inceste, préconisant ces forfaits comme la fatalité glorieuse des esprits supérieurs, comme un progrès des grandes âmes, qui s’élèvent au-dessus de la vertu des idiots, de la religion des simples et de l’humanité du commun peuple !

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