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322. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Thomas n’a point parlé de la comédie proprement dite, qui étoit inconnue de son temps ; que le mot Histrion veut dire seulement un bouffon, un balladin, un ménetrier, un joueur de flûte ou de gobelets, &c. tous genres faits pour amuser le peuple, compris sous le nom général d’Histrion. 1.° S.

323. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Euripide ayant commencé une Tragédie par ce Vers, Iupiter, dont le nom m’est seulement connu, le tumulte qui s’éleva fut si grand, que le Poëte fut obligé de changer le Vers.

324. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Je dois seulement dire, que nos Drames actuels sont presque tous, tels que les plus sévères d’entre les Anciens n’y eussent trouvé rien à redire.

325. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

Ce n’étaient pas seulement de belles femmes, des femmes tendres ; le plaisir et la beauté n’eussent pas suffi pour séduire un homme tel que Zima : les vertus s’unissaient aux attraits ; l’esprit au sentiment ; les graces au génie, au goût, à la pénétration, aux qualités les plus touchantes et les plus rares, et formaient de ces tableaux qui forcent l’esprit à croire les prodiges, et le cœur à les adorer.

326. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

Je ne veux pas parler de cette intolérance en matière de dogmes et de mystères révélés, que chaque religion est bien libre d’admettre : mais je désigne seulement l’intolérance fanatique, qui en abandonnant la morale se croit en droit d’exterminer dans ce bas monde quiconque se refuse à croire des mystères et des dogmes révélés.

327. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

Les aventures de Constance & d’Herigene sur la fin du premier tome sont le fond de Melanie & des invectives contre les Moines, mais moins téméraires que dans ce drame, puisqu’on n’y attaque pas les vérités de la religion, mais seulement les mœurs des Moines. […] Il prouve son dire (car il est savant ce bon Curé) : Dans nos livres sacrés la céleste vengeance Confond deux fois des vœux la coupable imprudence (ces vœux ne sont donc pas seulement une témérité, mais un crime que la vengeance céleste punit).

328. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Il fut que cette fille & sa mere étoient invitées à un repas chez un de leurs amis ; il s’y rendit, & demanda tout haut à la mere de parler tête à tête à sa fille, seulement pendant le temps qu’il pourrait tenir un charbon ardent dans sa main.

329. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

On ne célébroit pas seulement les fêtes, on les représentoit.

330. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Ainsi dans ces sortes de Spectacles, l’action peut être ou réelle, ou seulement imitée.

331. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Riccoboni, en suivant son plan, reproche aussi l’amour au Comte d’Essex ; mais contre ses propres principes, car cet amour infortuné est puni dans tous ceux qui s’y sont livrés ; à Phèdre, l’amour incestueux ; il n’hésite pas à dire, que le Tableau en est dangereux dans cette Pièce : après avoir lu cet endroit de la Réformation je voulus, avant de me décider, consulter l’expérience de plusieurs personnes, soit éduquées, ou formées seulement par la nature : ce n’est que d’après l’épreuve réitérée des effets de cette Pièce sur elles & sur moi, que j’ose avancer que la Tragédie de Phèdre, & quelques autres Drames, ont souvent éclairé des personnes, liées par le sang, sur la manière dont elles s’aimaient, & les ont fait trembler. […] Quoique je place, dans la troisième Classe, l’Homme-à-bonnes-fortunes à côté de la Métromanie, je ne leur suppose ni l’identité, ni le même degré de mérite ; je dis seulement que ces deux Comédies corrigent par le ridicule. […] Il n’est pas, je crois, nécessaire de s’étendre beaucoup sur l’utilité des Prix : j’ajoute seulement, qu’il en est un, le plus flateur de tous pour la Jeunesse, duquel je n’ai pas parlé. […] Ce n’est pas en France seulement qu’on représenta des Mystères ; en Italie, on jouait l’Enfer & le Purgatoire, dans le même temps où la Passion commençait à devenir le Spectacle favori des Français.

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