/ 413
343. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Les personnages de femme, qu’on exclut absolument de la comédie pour plusieurs raisons, entre autres pour éviter les déguisements, condamnés même par les philosophes, la réduisent à si peu de sujets, qui encore se trouveraient infiniment éloignés de l’esprit des comédies d’aujourd’hui, qu’elles tomberaient d’elles-mêmes, si on les renfermait dans ces règles. » Je laisse à la conscience de cette savante et zélée Compagnie, et à celles des autres Principaux de collège, d’examiner si dans la multiplicité des pièces qui se représentent, on a toujours suivi les règles de ce vénérable Institut, à la faveur desquelles M. 

344. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

[NDE] Nous n’avons pas identifié la source de cette citation, qui ne se trouve ni dans la pièce ni dans le Placet.

345. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Si Dom Sanche n’était, jusqu’à la fin, que le fils d’un Pêcheur ; si ce fils d’un Pêcheur ne se trouvait pas tout à coup, je ne sais comment, l’héritier légitime du trône d’Aragon ; si ce fils d’un Pêcheur ne devenait Roi que parce qu’il aurait mérité de l’être par ses vertus, je crois que la pièce aurait bien pu être sifflée : mais on ne reprocherait pas à l’Auteur de n’avoir pas fait servir son art à déraciner l’une des plus extravagantes et des plus anciennes préventions des hommes.

346. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Il n’y a presque point de Tragédie qui ne satisfasse d’abord ces différentes dispositions de notre ame ; & c’est peutêtre en partie par cette raison que l’on voit plusieurs pieces de Théâtre avoir un succès surprenant dans les premieres représentations, tomber bientôt après, & échouer enfin dans l’opinion publique, parce que notre esprit n’étant plus soutenu par la nouveauté & la singularité de l’évenement, remarque bien plus les défauts qui se trouvent, ou dans la conduite de la Piece, ou dans les mœurs, ou dans l’expression. […] Un Poëme où ces deux caracteres se trouvent dans un égal degré, charme aussi également toutes nos facultés.

347. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Si les Comédiens, donc, rappelés dans le sein de l’Eglise par des Pasteurs éclairés, rendus par le Parlement à la société, honorés de la protection du Roi, appuyés et contenus par des « lois sévères et bien exécutées »fd , continuent d’être méprisés par des imbéciles, ils en seront dédommagés par l’estime des honnêtes gens, des gens sages et sans préjugés, qui savent lire au fond des cœurs, admirer, chérir et honorer la Vertu, partout où elle se trouve. […] Il semble que ce soit un reproche que vous vouliez faire aux Comédiens que d’être admis à la table des Grands et que cette faveur vous fasse conclure qu’il faut que les hôtes et les convives soient également corrompus pour se trouver ensemble : il y a pourtant une distinction bien essentielle à faire.

348. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

L’action n’a pû commencer que sur la fin de la matinée ; car dès la premiere scène la belle-mère & le frère, qui ne logent pas dans la maison, se trouvent rassemblés pour attendre Orgon qui arrive de la campagne, la femme & la fille sont toutes parées, & l’amant arrive bien-tôt après, ainsi qu’Orgon.

349. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

La Garde du Prince, & les Soldats de l’Hôtel-de-ville, qui s’y étoient joints, se mêlèrent aux Pénitens, & se distribuerent dans la procession, qui se trouva par ce moyen mi-partie de Pénitens & de Soldats, de bourdons & de mousquets, chacun son uniforme.

350. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

.° Une des tombes s’ouvre sons les pieds d’Euphemie, la pierre se brise & roule avec bruit ; Euphemie est entraînée dans sa chûte, & se trouve à demi engloutie dans le sépulcre.

351. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Il en reste une qu'on croit d'Apollinaire le jeune, qui se trouve dans les poésies de S.

352. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

Les Peres les plus éclairez dans la connoissance des ressorts qui gouvernent nos ames, ne croyent pas que la vertu qui se trouveroit par rencontre dans ces combats, pust s’exempter d’y recevoir des playes mortelles, elle ne pouroit par consequent se resoudre d’y aller sans perir, puisque la seule volonté de prendre des plaisirs criminels est la perte actuelle de l’innocence, & des vertus. […] Ces Pieces ambiguës sont des perils, ces Pieces ambiguës sont tres-souvent des morts pour les personnes vertueuses qui se trouvent les victimes du monstre, parce qu’elles n’ont pas apprehendé d’entrer dans la caverne où elles ne le voyoient pas, & d’où la crainte de scandaliser les hommes, d’offenser Dieu, & de se perdre, les auroit obligées de se retirer, si elles en avoient eu la défiance que Dieu leur ordonnoit d’en avoir.

/ 413