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285. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

Tout se pardonne quand il est reconnu, & réparé par la pénitence.

286. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29

Tant il étoit reconnu de part & d’autre que l’amour du théatre supposoit la plus grande dissipation.

287. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Il en est de même dans les animaux, non-seulement dans les genres d’oiseaux, de poissons, de quadrupedes, de papillons, de reptiles, d’insectes, & dans leurs diverses espèces, mais dans chaque individu ; dans le plus nombreux troupeau le berger distingue son mouton, dans la plus nombreuse meute le piqueur appelle son chien, dans la plus nombreuse armée le soldat reconnoît son cheval.

288. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Si-tost que ce ieune mal-heureux eust reconnu en soy assez de iugement pour faire choix de sa profession, & assez de force pour y pouvoir reussir, il se mit à la suite de Cesar, vint dans les Gaules, y porta les armes, & y fit de si belles ou si heureuses actions qu’il emporta plusieurs Victoires, qu’il fut fait Tribun, ensuite crée Preteur.

289. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

» Cela est juste, et je suis entièrement de l’avis de cet excellent historien, en ce temps, on ne raisonnait pas, on ne croyait pas profaner, on avait la foi, toute la foi : mais depuis ce temps, on a raisonné, et la raison du prince, la raison des législateurs, ont distingué, reconnu des profanations scandaleuses dans les représentations des mystères, et elles ont été défendues, d’une manière impérative ; mais depuis ce temps, on s’est reporté sur la propre législation ecclésiastique, et l’on a trouvé des canons des conciles, qui, depuis les premiers siècles, interdisent tous déguisements, toutes mascarades, non seulement aux gens d’Eglise, mais encore aux séculiers. […] Tous ces attributs font aisément reconnaître que ce personnage représente la sainte Vierge.

290. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Vous avez avec les gens de bien une querelle bien plus importante, dans le peu que j’ai parcouru de vos ouvrages, j’y ai bientôt reconnu que ces agréables Romans ne convenoient pas à l’austere dignité dont je suis revêtu, & à la pureté des idées que la Réligion nous prescrit ; réduit à m’en rapporter aux idées d’autrui, j’ai appris que vous vous proposiez une morale sage, ennemie du vice ; mais que vous vous arrêtiez souvent à des aventures tendres & passionnées, que tandis que vous combattez l’amour licencieux, vous le peignez avec des couleurs si naïves & si tendres, qu’elles doivent faire sur le lecteur une impression toute autre que celle que vous vous proposés, & qu’à force d’être naturelles elles deviennent séduisantes.

291. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Non, le portrait est chargé, ces horreurs ne seroient pas souffertes, & tout le crédit de ces grandes Princesses ne les sauveroit pas de la corde ; mais se livre au libertinage, suivre les amans contre la volonté de la famille, passer sa vie dans des mauvais commerces, vivre soi-même, & entretenir ses amans dans un célibat & une débauche volontairement sterile, réduire par les enchantemens, c’est-à-dire, par tous les charmes que peuvent prêter l’art & la nature ; enlever la toison d’or, c’est-à-dire, la bource à ses adorateurs ; à ces traits qui ne sont pas chargés, le public sans s’y méprendre, reconnoît aisément les nouvelles Médées : au reste, les rôles de Medée sont si communs sur le théatre, qu’il n’est pas étonnant qu’en s’y familiarisant, on les réalise.

292. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

De tels défenseurs, malgré leur piété reconnue, leurs talens & leurs lumieres, mettroient peu de poids dans la balance.

293. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Il nous est défendu de souhaiter qu’il arrive quelque scandale, afin de procurer ce bien ; mais nous devons souhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’Ecriture Sainte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’on ne saurait l’y faire paraître sans l’altérer et sans la profaner.

294. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Car, qui peut méconnaître cette vérité de tous les lieux, de tous les temps, ce principe reconnu, proclamé par l’antiquité même : « qui rejette la religion, arrache les fondements de l’état » 5. […] « Sans doute, pour me servir des nobles expressions de l’orateur judicieux, qui, au nom même du gouvernement, a proposé cette loi si désirée ; “sans doute le culte est rétabli, l’église gallicane est reconstituée, sa hiérarchie est de nouveau reconnue, son harmonie avec l’état est assurée ; les temples retentissent du chant des fidèles qui demandent à Dieu de longs jours pour celui qui les a rachetés de la dispersion et de l’opprobre, pour celui qui a été ramené miraculeusement des lieux même qui furent le berceau du christianisme, pour sécher tous les pleurs et faire cesser toutes les alarmes. […] Aussi M. d’Aguesseau33 a-t-il eu raison de dire : « Le spectateur qui se reconnaît rarement dans les portraits qu’il y voit, s’élève dans son esprit au-dessus de tous ceux qu’il croit que le poète a voulu peindre, et il jouit du plaisir de leur appliquer ce qu’ils lui appliquent peut-être à leur tour. » Et c’est bien judicieusement qu’il invoque ici l’autorité même de Boileau dans son art poétique : « Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S’y voit avec plaisir ou croit ne s’y point voir.

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