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279. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Clément tout court, qui me prouve que la Henriade ne vaut pas grand chose.

280. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

L’occupation qu’ont tous ces montreurs de Curiosités, & les Baladins des Foires, presque toujours misérables, prouve mieux que le raisonnement, que l’avidité de voir & d’être amusé, est un sentiment inextinguible dans l’homme.

281. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

Cela ne sera pas difficile à prouver.

282. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

Il m’a paru qu’en réfuter solidement trois ou quatre c’était les réfuter tous, puisqu’ils partent tous d’un même principe dont j’ai prouvé la fausseté, en détruisant les conséquences qu’il vous a plu d’en tirer.

283. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Bonaventure, pour prouver que l’Œdipe de Sophocle était l’ouvrage du malin ; que Térence était excommunié ipso facto ; que Brutus était un Janséniste, et avait tué César pour avoir composé une comédie ; que tous ceux qui assistaient au spectacle étaient des excommuniés qui renonçaient à chrême et baptême.

284. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

.° L’inspection de la police et la protection qu’elle y donne pour y maintenir l’ordre, ne prouvent rien.

285. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

Bernard revient au même livre le mois suivant, prouve la vérité du portrait par des exemples.

286. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Et comme ils croyoient qu’il y avoit plus de difficulté dans la mineure de leur argument que dans la majeure, voicy comme ils pretendoient la prouver. […] C’est par cette raison que l’Apôtre prouve aux Corinthiens, qu’il ne leur étoit pas permis de manger des viandes qui avoient été sacrifiées aux Idoles : considerez, leur dit-ilI.

287. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Il prétend cause d’ignorance de tout le mal qu’il a pu commettre, et se contente de dire qu’il ne saurait qu’y faire, que tout ce qu’il a écrit est imprimé : ce qui prouve parfaitement que son impudence est égale à ses autres qualités. […] Cependant, nous pourriez-vous prouver que vous ne redites point ces obscénités ? […] Je pourrais aussi parcourir les siècles suivants, et y recueillir de quoi prouver ce que j’ai avancé jusqu’ici.

288. (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126

Quand les saints Peres vouloient détourner les premiers Chrétiens de ces spectacles, la plus forte raison qu’ils leur en apportoient, étoit, que cela étoit contraire à leur profession, & qu’ils devoient se souvenir qu’ils étoient Chrétiens ; ils ne s’amusoient pas à leur prouver si c’étoit un peché mortel, ni à leur expliquer ce qu’ils pouvoient faire en sûreté de conscience, ou ce qu’ils ne pouvoient pas ; c’étoit assez de leur faire entendre, que le nom & la qualité de Chrétiens, qui les obligeoit à mener une vie retirée, & éloignée de ces divertissemens mondains, y étoient interessez ; ils s’en tenoient là, sans disputer avec leurs Directeurs sur la qualité du peché ; au lieu qu’aujourd’huy, s’il n’y va du salut, & si le peché qu’ils commettent n’est d’une nature à leur attirer la damnation éternelle, rien ne peut être un motif suffisant pour reprimer cette ardente passion.

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