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383. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Qu’attendre d’un fanatique singulier qui se plaît à hipercritiquer l’Univers entier, & qui souvent pousse l’extravagance au point de ne pas être de son avis ? […] Il continue ainsi : « Un peuple badin veut de la plaisanterie & du ridicule (trahit sua quemque voluptas) il faut pour leur plaire des Spectacles qui favorisent leur penchant, au lieu qu’il en faudrait qui les modérassent. » Notre homme se combat de ses propres armes. […] Il est des loges grillées dans presque tous les Spectacles pour le premier, l’Avocat s’y place où il lui plaît. […] Dans les premiers temps du Théâtre, les Actrices guidées par le desir de plaire par leur propre talent, n’achetaient point les applaudissemens par la prostitution comme je l’ai vu souvent ; le mérite seul était récompensé ; on vénérait les talens & la conduite, au lieu que dans ce temps où la débauche est au dernier point, une malheureuse renommée par le libertinage & le nombre d’illustres Amans va ravir la palme due à l’Actrice de mérite, décorée de la sagesse.

384. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Le desir de plaire au Clergé a décidé, la troupe, dans ces deux drames, les Gardes d’Assuérus & d’Athalie ont été habillés en Pénitens ; on trouve dans quelques vieux Rabins, dont les ouvrages sont, dit-on, dans le Talmud, que l’uniforme des Gardes Juifs & Assiriens étoient des sacs de Pénitent, avec leur capuchon .

385. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Elles plurent au cardinal Bibiana & au cardinal Jean de Médicis, depuis Pape Léon X, qui les firent représenter à Rome.

386. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Leur beauté naturelle auroit-elle pu plaire à des Spectateurs accoutumés aux désordres de Rowe, d’Otwai, de Dryden ?

387. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Ou plutôt, plaise au ciel que rentrant en elle-même elle déteste ses voies perverses, et abandonne son infâme métier, et nous édifie autant par son repentir, qu’elle nous a scandalisés par ses désordres.

388. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

L’amant dont elle mérite la conquête est un Holopherne qu’elle s’efforce de seduire, pour en faire sa proie, ce qui n’est pas bien difficile : il est pris au premier coup d’œil, il va au-devant de ses fers, il étale le plus grand lune pour plaire. […] D’abord apres la mort de son mari elle bâtit au haut de sa maison une chambre & un oratoire où, sans voir personne, elle passoit les jours en prieres avec ses femmes, quoique jeune encore, d’une beauté parfaite, ayant tous ce qu’il faut pour plaire au monde.

389. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

« Je demande maintenantd (dit ce sçavant homme) si les masques plaisent à Dieu ; puisqu’en defendant de faire aucune figure, il défend à plus forte raison de faire des figures de son image. […] Il se trouvera des gens qui se plaisent si fort à cela, qu’ils ne croïent pas qu’il y ait au monde un plus grand divertissement que de courir ainsi masquez par les maisons.

390. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

 » Plût à Dieu que nous ne fussions pas même obligés de demeurer dans le monde avec ces gens-là : cependant dans cette fâcheuse nécessité, nous devons en être séparés dans les choses mondaines. […] Au reste, je n’ai fait jusqu’ici tout ce détail, que comme pour répondre à des païens : car à Dieu ne plaise, qu’un chrétien veuille en savoir beaucoup pour renoncer aux spectacles.

391. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Leur imagination frapée se peignait sans cesse le Calvaire, & toute la Terre-Sainte en proie aux Sarasins : il était donc naturel qu’on se plut à voir en action ce qui occupait tous les esprits.

392. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Le Vaudeville deviendrait alors d’une difficulté prodigieuse, j’en conviens ; il aurait aussi plus d’agrémens, il plairait d’avantage en paraissant plus naturel.

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