.° Que les convives du démon se repaissent de pareils aliments.
Augustin, touchant ceux qui en fréquentaient de pareils, qu’ils ne s’y fussent point ainsi plu, s’il n’y eût eu une conformité entière de mœurs, entre eux, et les personnages représentés par ces HistrionsS. […] Soit les uns, soit les autres, les voyant en un même blâme, et également tachés de dissolution, et des Ecoles ouvertes pour corrompre les mœurs, ils les ont enveloppés sous de pareilles censures. […] em A pareille objection nous faisons même réponse ; et dirons ici premièrement, que nous ne haussons nos yeux vers la puissance Supérieure qu’avec tout respect.
Le théatre lui-même donne de pareilles leçons.
Les chaperons des Docteurs, des Echevins, les mortiers des Présidents, les bonnets triangulaires ou quarrés eurent de pareilles généalogies, de même que les chapeaux pointus, plats, ronds, triangulaires, grands, petits, &c. tout cela fut abandonné pour les cheveux frisés.
Heureux sont les Plaideurs, Dont le sort dépendra de pareils Rapporteurs.
Une Académie en corps a eu le courage de faire concourir pour le prix de pareilles absurdités, un ouvrage périodique (Mercure novembre 1768) de les publier, d’en faire honneur à leur Auteur !
D’ailleurs, vous avez indiqué la manière dont se décidait la vocation de ces Comédiens ; le libertinage en est le motif : quel édifice peut-on élever sur un pareil fondement ?
Enfin y a-t-il rien si capable d’attirer son indignation, que de scandaliser ainsi toute l’Eglise, et violer sa discipline toute pure et toute sainte par une effronterie sans pareille, et une licence si publique et si honteuse « Erubescat senatus, erubescant ordines omnes ; ipsæ illæ pudoris sui interemptrices semel erubescant », dit à ce sujet Tertullien.
Ce n’était donc plus l’infamie des pièces, que les Comédiens représentaient alors, qui engageait les Pères à en user ainsi ; mais c’étaient d’autres raisons pareilles à celles que j’ai ci-devant exposées, qui les portaient à représenter aux chrétiens la sainteté de la Religion qu’ils professaient, et à les exhorter à n’avoir que du mépris pour un divertissement aussi bas et aussi indigne d’eux qu’est la Comédie : « Etsi Comœdiæ non habent crimen, habent tamen maximam et parum congruentem nomini Christiano vanitatem », comme parle saint Cyprien dans son traité des Spectacles.
Croyez-vous que le parterre de Rome ait été beaucoup plus attendri par cette lamentable invocation, que nous ne le fûmes en 1733, lorsqu'une jolie Actrice, pressée par de pareilles douleurs, fut obligée d'abandonner la scène pour implorer Lucine à son tour ?