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278. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Dans les guerres de notre temps, l’embarras et le bruit de l’artillerie, les fortifications avancées, la petitesse des théâtres, rendent des surprises aussi considérables moralement impossibles ; mais dans le détail du service, les spectacles et les parties de plaisir font faire tous les jours des fautes ; on manque une occasion, on n’est point à son poste, on néglige la discipline, on marche trop tard.

279. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Ces traités seroient dans le goût de Mathanasius ou Chef-d’œuvre d’un Inconnu, ou à l’occasion d’un mot on fait venir tout ce qu’on veut. […] La Robe a été moins galante que l’épée, elle a pris en considération le service du Roi dans la conservation du fort, & celui de Dieu dans les bonnes mœurs, l’un & l’autre exposés aux plus grands dangers par cet assemblage scandaleux d’objets, d’occasions, de facilités, dont personne ne dispute la premiere idée à Moliere, depuis si bien dévéloppée par ses admirateurs.

280. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

En allant au combat, on s’éxcitait par des cris ; peut-être qu’un guerrier aura tiré de ces cris, ou de ces mots entrecoupés par lesqueles on témoignait sa fureur, une manière de chant qu’on aura conservée pour l’employer dans l’occasion. […] Je saisis cette occasion pour me plaindre publiquement d’un Vol Littéraire qu’on m’a fait il y a quelque tems.

281. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Il faut avoir soin de conserver toujours aux gens le même caractère, c’est-à-dire, qu’un Héros ne soit pas intrépide dans une occasion, et lâche dans une autre ; un Philosophe prudent, et étourdi ; une femme vertueuse et coquette, selon les occurrences. […] Ils les accablent d’une foule de passages tirés des Conciles et des Pères, et même de la sainte Ecriture, qui sont autant d’anathèmes lancés contre la Comédie ; car ils la regardent comme une occasion prochaine du péché, puisqu’on y trouve tout ce qui peut plaire aux yeux, charmer les oreilles, et séduire le cœur ; en effet, disent-ils, le but des Comédiens est d’émouvoir les spectateurs, pour les faire entrer dans toutes les passions qu’ils représentent, et dont les âmes faibles se laissent aisément surprendre.

282. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Les Dames composent en ces occasions la meilleure partie de l’assemblée : et n’est-ce pas une maxime dans la société civile, que quiconque jure en présence du sexe doit apprendre à vivre ? […] son impatience va loin, il est vrai ; mais le caractère de la personne, la nature et l’occasion de son supplice sont des circonstances qui rendent ses plaintes comme naturelles et ordinaires, quelque outrées qu’elles paraissent : la violence de sa passion, la force de son tempérament et la grandeur de son courage ne pouvaient guère manquer d’ajouter de l’énergie et de la véhémence à ses discours.

283. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Calvin, jaloux de Servet, le fait condamner à être brûlé vif, sous prétexte qu’il blasphémait, & fait à cette occasion un Traité, prouvant qu’on peut faire mourir les Hérétiques, tandis qu’il était lui-même dans le cas. […] il n’est pas exposé aux occasions comme lui. Mais quel est le plus criminel, à votre avis, de celui qui se laisse aller à une occasion non préméditée, ou de celui qui met tout en œuvre pour la faire naître ? […] Tite Live dit que les Jeux scéniques furent introduits à Rome l’an 390, à l’occasion d’une peste qu’il s’agissait de faire cesser.

284. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

En effet, tout ce que la prudence humaine peut faire, est de fournir des expédiens & de s’accorder, autant qu’il est possible, avec le vice & la folie, employant la raison à agir, même contre ses propres principes, & nous enseignant, pour ainsi dire, à déraisonner avec sagesse & bon sens, ce qui, en beaucoup d’occasions, n’est pas aussi paradoxe qu’on se l’est imaginé. […] Cette soif dévorante de sales voluptés, engendre encore la dureté du caractere : elle paraît en mille occasions ; en effet, on ne saurait filer des intrigues avec les onze mille filles de la Capitale, sans éprouver des revers, des infidélités, des pertes ; de-là, ces dépits, ces humeurs sombres, ces bizarreries, ces boutades qui nous rendent d’un commerce dur, insupportables aux autres, & souvent à nous-mêmes. […] Ces filles grossieres, qui sont soudoyées pour y attirer la jeunesse, marquent rarement de causer du scandale & des fixes ; elles en sont naître mille occasions pour une. […] félicite-toi d’avoir un Monarque qui connaît tes vrais intérêts, & qui saisit les occasions de te prouver qu’eux seuls reglent tous les mouvemens de son cœur !

285. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

L’étude des Philosophes leur fera naître des doutes, & leur fournira en même temps les moyens d’en trouver la solution ; la lecture des Historiens leur apprendra à connoître l’homme dans toutes ses variétés ; les Orateurs leur présenteront le modele de la façon dont on doit s’énoncer dans les occasions importantes ; les Rhéteurs leur découvriront les secrets de l’art de dominer sur les esprits ; les Poëtes eux-mêmes contribueront de plus d’une manière à les enrichir : ils leur offriront la Nature embellie des charmes de leur imagination, & leur prodigueront des maximes puisées dans le sein de la Philosophie ; & qui, pour n’être pas entiérement développées, n’en sont souvent que plus propres à faire une vive impression.

286. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Il se présente ici une occasion de confirmer ce que j’ai déjà dit pour faire apprécier l’influence du théâtre.

287. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Thomas donnoit occasion au S.

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