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63. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

juge après cela si le Théologien a raison de dire, comme il fait, « non seulement il n’y a point de péché à assister les Comédiens, mais encore, c’est une action de justice de leur donner, comme l’on y est obligé, la récompense de leur ministère ». O étrange ministère qu’on est obligé de récompenser !

64. (1675) Traité de la comédie « XXXV.  » p. 331

 » Si nous sommes donc obligés, en qualité de Chrétiens, de demander à Dieu qu'il nous ôte les yeux pour toutes les folies du monde, dont la Comédie est comme l'abrégé, et qu'il nous en imprime la haine et l'aversion dans le cœur: comment pourrons-nous croire que nous puissions repaître nos yeux de ces vains spectacles, et mettre notre contentement en ce qui doit être l'objet de notre aversion et de notre horreur ?

65. (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324

Mais on n'est pas choqué de même de ce que plusieurs Chrétiens ne font pas difficulté d'y aller; parce qu'on ne connaît pas la sainteté à laquelle ils sont obligés par le vœu de leur Baptême.

66. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXX.  » p. 491

Personne n'approuverait sans doute qu'un Chartreux allât à la Comédie; parce que tout le monde voit assez l'extrême disproportion qu'a ce divertissement avec la vie sainte dont il fait profession: mais on n'est pas choqué de même de ce que plusieurs Chrétiens ne font pas difficulté d'y aller; parce qu'on ne connaît pas la sainteté à laquelle ils sont obligés par le vœu de leur baptême.

67. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Il est obligé d’en demander permission. […] Peut on supposer qu’une Actrice ait jamais pu être obligée par son rôle, à blesser ainsi l’honnêteté publique ? […] Laberius ne put pourtant résister aux instances réitérées de César, qui l’obligea par ses libéralités de monter sur le Théatre à l’âge de soixante ans, pour jouer une de ses Piéces.

68. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Il ne nous reste donc plus qu’à conclure que tous ceux à qui Dieu a mis son autorité entre les mains, sont obligés en conscience de s’opposer de toutes leurs forces à une si mauvaise coûtume, qui ressent beaucoup plus le paganisme que la religion chrétienne. […] Or il faut observer que cette défense ne doit pas étre considérée comme simplement légale, & comme un précepte qui ait été par conséquent aboli par la loi de l’Évangile ; mais on doit au contraire la regarder comme un précepte moral qui n’oblige pas moins les Chrétiens qu’il obligeoit les Juifs ; ainsi que l’enseigne S. […] Que les ouvriers & les marchands qui font métier de faire & de vendre des masques tels qu’on les porte au carnaval, exercent une profession mauvaise par elle-même ; & par conséquent qu’ils sont obligés d’y renoncer, s’ils veulent mériter la grace de l’absolution, puisqu’ils donnent occasion au prochain d’offenser Dieu.

69. (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267

Ne sommes-nous pas obligez de rendre heureux l’un & l’autre ? […] Ne devroit-on pas être choqué de même, d’y voir un Chrétien, qui n’est pas moins obligé par les vœux de son Baptême, à mener une sainte vie, qu’un Religieux l’est par les vœux de son état ? […] S’il se considere comme pécheur, il doit reconnoître que rien n’est plus contraire à la pénitence qu’il est obligé de faire, que la recherche des divertissemens qui acheveront de le perdre.

70. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIV.  » pp. 482-483

La Comédie n'est nécessaire qu'à ceux qui se divertissent toujours, et qui tâchent de remédier au dégoût qui accompagne naturellement l'excès des plaisirs; et comme cette nécessité ne vient que de leur mauvaise disposition, qu'ils sont obligés de corriger, on peut dire qu'elle n'est nécessaire à personne, et qu'elle est dangereuse à tout le monde.

71. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495

 » Si nous sommes donc obligés en qualité de Chrétiens, de demander à Dieu, qu'il nous ôte les yeux pour toutes les folies du monde, dont la Comédie est comme l'abrégé; et qu'il nous en imprime la haine et l'aversion dans le cœur: comment pourrons-nous croire que nous puissions repaître nos yeux de ces vains spectacles, et mettre notre contentement en ce qui doit être l'objet de notre aversion et de notre horreur.

72. (1675) Traité de la comédie « XXIV.  » pp. 312-313

Et comme cette nécessité ne vient que de leur mauvaise disposition qu'ils sont obligés de corriger; on peut dire qu'elle n'est nécessaire à personne, et qu'elle est dangereuse à tout le monde.

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