2 Il est inutile de répondre qu’on n’est occupé que du chant et du spectacle, sans songer au sens des paroles ni aux sentiments qu’elles expriment et inspirent : car, comme dit encore Bossuet, « c’est là précisément le danger, que pendant qu’on est enchanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense et plaisent sans être aperçus ; mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du chant et de la musique à des inclinations déjà trop puissantes par elles-mêmes ; et si vous dites que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur, vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets plus dignes de lui, renonce à sa Bérénice, que je nomme parce qu’elle vient la première à mon esprit ».
Et par-tout à point nommé il lui fait trouver des maîtresses faciles, & qui le trompent.
On attribue cette absurdité à un nommé Rousseau, homme inconnu, portant un nom célebre.
8. 1762.) nous apprend qu’un nommé Bouqueton, nom François, a fondé à Manheim, sous les yeux de l’Electeur Palatin, une Académie de danse, comme celle de Paris, où la protection & les présens, dit-il, n’ont aucun crédit (ce Mattre à danser est un vrai phénomène).
Suivant cela lorsqu’on condamne les Théâtres, on y comprend aussi ceux des Charlatans, qui y montant pour vendre leurs drogues, ont d’ordinaire auprès d’eux quelques badins, et enfarinés, qui répondent proprement à ceux que les Anciens nommaient Histrions, dont les gestes étaient énervés et honteux, et la licence énorme à représenter les lascivetés les plus infâmes. […] db qu’un faiseur de Tragédies Grec, qu’il nomme Theodotus, ayant voulu adapter quelque chose, tiré des Ecritures divines, à une pièce qu’il composait, Dieu l’en punit sur le champ, et lui ôta l’usage des yeux. […] L’Auteur de ce Traité, a eu des raisons particulières, pour lesquelles il a cru le devoir communiquer à tous les Pasteurs du Colloque d’Aunis, et non simplement aux deux nommés pour l’examen des livres de Religion qui auraient à se publier dedans le détroit d’icelui.
Comme tout est reglé dans le cérémonial, si la queue étoit un habit leturgique, on en auroit reglé les dimensions, la couleur, la figure, les ornemens, l’usage ; on y auroit cousu quelque croix, composé quelque priere, expliqué le mystere, & nommé un Officier pour la porter ; on entre bien dans d’autres détails pour la mitre, le manipule, les gants, les souliers, le gremial.
Paul, qui défend même de nommer l’impureté, ne nominetur, ne proscrit-il que les grossieretés ?
Ce grand personnage n’auroit pas donné l’éloge de Moliere pour sujet du prix, ni mis Fenelon à coté de Moliere ; il ne feroit pas dans les papiers publics l’éloge de toutes les Actrices : Elle a signalé sur la scène les talens les plus parfaits, l’Europe la nomme la premiere Actrice, les gens de lettres l’ont reconnue pour leur Juge, ceux qui ont le bonheur de la connoître la regardent comme la femme la plus aimable & l’amie la plus intéressante.
Elle s’en approche & lui demande comment il s’appelle. « Madame, lui répond celui-ci, je me nomme Caliston ; pour vous servir ; elle s’écrie aussi-tôt ; « je voudrais bien vous servir aussi !
Il ne convient point à des gens que le Prince et l’État ont nommés leurs défenseurs, de ne pas remplir ce titre, et de vouloir en conserver les honneurs et les privilèges.