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386. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Harpagon est un original qui amuse beaucoup par ses singeries, il ne fait de tort à personne, il n’a point envie d’avoir le bien d’autrui, il a un assez grand nombre de domestiques pour le servir lui & sa famille ; & si on excepte de ce portrait le prêt à usure, qui véritablement est odieux, mais qui pourroit appartenir à tout autre caractere qu’à celui de l’avare, son avarice n’a point de suites funestes à la Société.

387. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Au reste l’objet de l’Abbé Terrasson étant de démontrer qu’on a tort de regarder les talens dans les mains du plus grand nombre, comme une véritable perte pour le bon goût ; c’est ajouter une absurdité au peu de justesse de ses expressions.

388. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

D’un côté, il ferait face au Temple de Thémis, de l’autre à la Statue du bon Roi ; au lieu de l’entrée de la Place percée vis-à-vis la porte du Palais, il y aurait deux passages suffisans pour l’aller & le retour des voitures, dans les deux angles, & le Théâtre occuperait le milieu : on pourrait élargir, & orner d’un arc à la gloire du Dauphin, l’entrée du côté du Pont-Neuf : on ouvrirait plusieurs portes de côté sur les deux quais, dont celles du milieu seraient pour les carrosses, & la Place aurait quatre grandes issues, outre un nombre d’autres pour les gens-de-pied ; elle serait environnée de trottoirs, pour donner à ces derniers la facilité de faire le tour de la Place, & de se retirer sans danger : le quai des Orfèvres, toujours tranquille, se garnirait de deux files de carrosses, lorsque la Place ne pourrait les contenir tous.

389. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Hé bien, Agathon, le procès est suffisamment instruit : Recueillez les voix, jugez, prononcez, sans avoir égard à un petit nombre d’honnêtes, et véritables dévotes que j’excepte.

390. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Mon peuple, quoi qu’en petit nombre, n’est-il pas racheté par le Sang de Jesus Christ ?

391. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Dites plus apparente, mais non pas meilleure : car tous les assistants font un pareil mal, comme étant pareillement défendu, et le nombre des fous étant infini selon l’Ecriture, principalement en semblables lieux.

392. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

Nos salles de spectacle n’ont d’intérêt pour nous qu’autant qu’on y voit un grand nombre de femmes.

393. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Chamillard que « son grand O, n’est qu’un 0 en chiffre », et quand vous l’avertissez de ne pas suivre le grand nombre, « de peur d’être un docteur à la douzaine ».

394. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

Après que les deux fetus surent tirez, les Apôtres regardérent qui avoit le signe, & s’écriérent tous ensemble, C’est Mathias : Sur quoi Saint Pierre s’exprima ainsi                       Loue soit dieu, Ca Mathias, entre nous autres Faictes nombre des douze Apostres.

395. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Eschyle n’augmenta point le nombre des personnages du chœur, au contraire ; de cinquante qu’on y voyoit souvent, il les réduisit à douze, & cette réduction étoit nécessaire.

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