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350. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Que le théâtre, tel qu’il est de nos jours, affaiblisse trop souvent dans l’esprit du peuple les grandes idées religieuses, si nécessaires à son véritable bonheur, c’est ce dont il n’est pas permis de douter, à la seule lecture d’un grand nombre de nos pièces anciennes ou modernes. […] et qu’avec raison l’illustre et judicieux d’Aguesseau disait, en parlant de l’ordre auquel il appartient spécialement, « qu’il est aussi ancien que la magistrature, aussi noble que la vertu, aussi nécessaire que la justice. […] Il ne cesse jamais d’être vraiment utile, nécessaire, indispensable au repos de ses concitoyens, puisque, dans les circonstances et les plus critiques et les plus orageuses, il tient toujours en main le flambeau salutaire, à la lueur duquel, dans les jours les plus nébuleux, la justice peut marcher avec confiance et sécurité, puisqu’il est préposé à l’honorable soin de déjouer les ruses et les projets du dol et de la fraude, qui toujours conspirent contre l’intérêt commun de la société, et que, par la nature de son ministère, il en garantit l’ordre, et en assure véritablement la paix. […] Quelle application n’était pas nécessaire pour en concevoir l’esprit, en saisir les rapports ? […] Il exige d’elles ce qui est nécessaire au reste du corps.

351. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

SI mes Lettres vous causent de l’ennui, Mademoiselle, c’est aujourd’hui pour la derniere fois que vous vous en plaindrez : je vous ai annoncé de nouvelles objections qu’il est nécessaire de resoudre, pour ne rien laisser à désirer d’essentiel sur cette matiere importante.

352. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Pour juger d’une Piéce de Poësie, les Papes, les Rois, les Cardinaux étoient Peuple, & pour plaire au Peuple, il n’est pas nécessaire de suivre les Régles.

353. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 29 Les prêtres s’efforcent de persuader aux hommes et aux gouvernements peu éclairés, que l’ignorance est le partage nécessaire du peuple, qu’il est dangereux pour l’Etat et pour la religion de lui accorder une instruction approfondie.

354. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Je le conjure en finissant cette lettre, de se servir en tous ses discours des armes de la Déesse Adrastie, que les anciens figuraient un mors dans la main, enseignant par cette figure emblématique, qu’il est nécessaire que les Détracteurs donnent un frein à leur langue, quand ils se jettent trop avant dans l’excès de la médisance : Cette bonne Déesse dit Artémidore, fut adorée par les Egyptiens, comme étant celle qui prenait la défense des Innocents, pour les venger de la persécution des Calomniateurs.

355. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

La modestie est aussi essentielle pour l’intégrité de l’innocence, que les sens de l’homme lui sont nécessaires pour jouir d’une santé parfaite : ce qui nuit à l’un de ces sens devient un préjudice au bonheur de la santé ; et ce qui blesse la modestie fait une plaie à l’innocence. […] Dryden, cette ancienne pratique serait aujourd’hui bien nécessaire pour le Théâtre.

356. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Lucrece, comme tous le monde fait, est un athée, un blasphémateur, qui nie la Providence, insulte la Divinité, un matérialiste qui croit la matiere éternelle & infinie, & fait éclorre tous les êtres du mouvement nécessaire des atomes d’Epicure, auquel il ajoute un clinamen pour accrocher les atomes ; un libertin qui attribue tout à la volupté, remplit son livre d’obscénités, & fait l’apologie du vice ; un fou dont l’esprit fut dérangé pendant plusieurs années, & se tua lui-même à la fleur de son âge, dans un accès de fureur, qu’on attribue à un philtre amoureux que lui donna sa maîtresse.

357. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Qu’il est nécessaire de rapporter les endroits les plus mal-écrits des Pièces du nouveau genre.

358. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Dans cette Dédicace qui dura plusieurs jours, on représenta aussi des Comédies & des jeux Toscans : Oscos ludos, c’est-à-dire Piéces bouffones : ce qui faisoit écrire à Ciceron qu’il n’étoit pas nécessaire d’aller au Théâtre pour en voir, qu’on en voyoit assez dans le Sénat.

359. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Ne pouvant tout à coup la bannir de notre Théâtre, il fut du moins la rendre Théâtrale, en la rendant nécessaire à l’Action.

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