Dans l’histoire du czar Pierre, donnèe par Voltaire, pas un mot du théatre.
En un mot, n’en est-il point d’elles, comme de ces Gentilshommes ruinés qui portent le nom des terres qu’ils n’ont plus ?
C’est pour cela, très Saint Père, que j'ai cru vous devoir écrire avec confiance ce peu de mots, et vous envoyer à même temps un excellent ouvrage, composé par saint Charles Borromée, qui porta Grégoire XIII. prédécesseur de votre Sainteté, à qui saint Charles même le fit voir, à terminer les contestations qui troublaient sur ce sujet la ville de Milan, par ses Lettres Apostoliques ; et à défendre même dans Rome, comme nous lisons dans la vie de saint Charles, et les masques, et toutes sortes de spectacles les jours des Fêtes, et les Vendredis.
Mais tout change ; et je vois trompant leurs surveillants, A l’aide d’un Valet, intriguer deux amants ; Sous le masque des Ris, la fine Dangevilleq , Jouer d’après nature, et la Cour et la Ville ; Tantôt d’un jeune objet servant la passion, Ecarter un témoin qui n’est point de saison ; L’instant d’après, Coquette ou Bourgeoise à la mode, D’un mari tout uni faire un époux commode ; Ou lorgnant un Galant, retirée à l’écart, Pour lui rendre un poulet, minauder avec art ; Soubrette inimitable, adroite, gaie, unie, Pour la peindre en trois mots, rivale de Thalier, Cette immortelle Actrice est seule sans défauts ; Dumesnil a ses jours, et Grandvals des égaux ; Là, j’aperçois Gaussin t, cette charmante Actrice Déguisée en Agnès, d’un air simple et novice, Exprimer ses désirs par sa tendre langueur, Et peindre dans ses yeux les miracles du cœur ; Retrouver dans l’Oracle une mine enfantine, Ou du Comte d’Olban triompher dans Nanineu.
On n’avait point à leur rendre compte de la signification d’un mot.
« Qu’un Poëte philosophe ou flatteur ait quelquefois fait sortir d’un Drame ou de quelques Scenes des éloges indiscrets ; qu’il ait présenté des caracteres, des mœurs, des sentimens qui pouvoient servir de leçons ; en un mot, qu’il ait incliné le miroir, de maniere que le Spectateur ait pu y voir & prendre des avis : c’est l’art de l’homme, & non l’art du genre. […] C’est ce qui a donné lieu de se servir de ces mots : patelin, patelinage, pour exprimer le caractere d’un homme de mauvaise foi. […] … Les Turlupins resterent Insipides plaisans, bouffons infortunés, D’un jeu de mots grossiers partisans surannés. […] *** Ainsi de nos Auteurs, gravement libertine, La Muse s’épuise en beaux mots ; Et chez eux la Beauté fait seule l’Héroïne, Comme l’Amour fait le Héros.
Le mot personæ, rendu par personnages, ne peut s’entendre Boileau dit qu’Eschyle jetta les personnages dans le chœur ; Horace dit que le réformateur du Théâtre Grec, inventa un nouveau personnage.
Puisqu’il m’a donné occasion de parler de Tartuffe, vous ne serez peut-être pas fâché que je dise deux mots en sa défense et que je combatte tout ce que les faux dévots ont dit contre cette pièce.
C’est ce qui a donné lieu de se servir de ces mots, patelin, patelinage, pour exprimer le caractère d’un homme de mauvaise foi.
« On a écrit que ces flétrissures étaient moins imposées à de vrais comédiens, qu’à des histrions et farceurs qui souillaient leurs jeux d’obscénités et d’indécences : mais cette distinction est insoutenable ; car les mots de comédien et d’histrion étaient parfaitement synonymes, et n’avaient d’autre différence, sinon que l’un était grec et l’autre étrusque.