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221. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

L’Amphitrion, pris entierement de Plaute, à quelques changemens près, dont les uns font un crime, les autres un mérite, est, dans le moderne comme dans l’ancien, une apologie ouverte de l’adultère sous le nom de Jupiter, qui fait dire avec le jeune homme de Térence : Me ferois-je un scrupule de ce que les Dieux sanctifient ?

222. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Quelques critiques modernes en ont douté, ce que nous ne prétendons pas examiner ici.

223. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

L’impureté, l’indécence et la lubricité y furent poussées à l’excès, et de telle manière qu’un auteur moderne, qui se respecte tant soit peu, n’oserait en donner la description au public. […] Voici comme du Cange donne le refrain : « Hez sire âne car chantez, Belle bouche rechignez ; On aura du foin assez Et de l’avoine à planter. » Ce refrain me paraît plus moderne que celui de Sens, qui est aussi plus simple.

224. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Ciceron, Seneque, Ovide, & une soule de Modernes sont les témoins qu’il interroge. […] Il y ajoute beaucoup d’autorités ; il trouve des Censeurs du Théatre jusques dans le Paganisme même ; & il prouve ses dangers par le témoignage de plusieurs Auteurs modernes, dont l’autorité ne sçauroit être récusée. […] Mais Corneille, Racine, Moliere & presque tous nos Poëtes modernes semblent ne s’être occupés, dans leurs Drames, qu’à mettre en œuvre le Poëme d’Ovide sur l’art d’aimer. […] Tels ont été les progrès de l’établissement des Spectacles chez les anciens, comme chez les modernes. […] Il ne pense pas comme ces modernes Aristipes, dont vous paroissez avoir adopté l’Ecole, que des Spectacles & des mœurs puissent jamais être choses compatibles.

225. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Voilà la Philosophie moderne, et les Mœurs anciennes », observe M. […] Ainsi, quand il serait vrai que les pièces modernes, plus épurées, n’auraient plus de vrai comique, et qu’en instruisant beaucoup, elles ennuieraient encore davantage, la pureté des mœurs n’en serait pas la cause. […] « Parcourez la plupart des pièces modernes, c’est toujours une femme qui sait tout, qui fait tout ; la bonne est sur le théâtre, et les enfants sont au parterre.

226. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Une indécence propre au théatre moderne, que n’avoit pas l’ancien, augmente beaucoup le danger.

227. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Sans souiller dans les histoires anciennes & modernes, voyez seulement les Russes, il n’y a que des bêtes entousiasmées qui puissent agir comme eux.

228. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

On n’a qu’à parcourir les Almanachs des Spectacles, on y verra tout cela, & encore de nouvelles horreurs enfantées par les imaginations lubriques des modernes, ou prises des Contes de Bocace, de la Fontaine, de Rabelais, de Pétrone, de l’Arétin.

229. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Ce n’est ni la foiblesse de l’Abbé de Besplas, qui attend bonnement de la sainteté & de la toute-puissance des Grands la guérison miraculeuse de tous les maux du théatre, ni la hardiesse du sieur Fagan, qui se joue de tout, comble la scène moderne d’éloges, & ne demande pour continuer d’en faire une école de perfection, que l’attention des Censeurs à ne pas approuver de mauvaises pieces ; le P.

230. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Si vous aviez le goût grec, vous n’y mettriez que des Courtisanes, des Parasites, des Ganymèdes et des Antinoüs : convient-il donc à de plats modernes d’oser mieux faire que les Anciens et de ménager les oreilles chastes ?

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