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279. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Ils rassemblèrent les plus fameux Musiciens et les meilleures voix qu’ils purent trouver, tant à Paris, que dans les Provinces les plus éloignées.

280. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Mais si l’empire des circonstances a forcé d’avoir recours à ce nouveau système, si en économie politique, il a pu paraître le meilleur possible, n’est-il pas évident qu’il peut avoir cet effet douloureux d’achever de nous démoraliser et de nous mener par le chemin le plus court à l’insensibilité, comme à la plus stupide indifférence, à l’égard de nos semblables ? […] Si j’en pouvais croire ce que j’entends souvent répéter dans les cercles les plus brillants, je pourrais soutenir qu’une des meilleures spéculations en ce genre, serait peut-être celle d’une nouvelle direction, qui bornerait ses efforts à nous remettre sur la scène les seules pièces que nos théâtres d’aujourd’hui dédaignent constamment, et à faire revivre cette foule de jolis ouvrages inspirés par les Muses lyriques et les plus aimables et les plus gracieuses. […] Et voilà comme le théâtre nous corrige et nous rend meilleurs ! […] Sans doute l’intrigue de la pièce est bien conduite, et offre une des meilleures plaisanteries que je connaisse.

281. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Vous avez bien raison de dire que les comédiens font de tous les vices des portraits ingénieux ; c’est tout ce qu’on en dire de meilleur.

282. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Crois-moi, choisis les meilleurs vins.

283. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Nous a-t-il rendus meilleurs que nos pères moins philosophes ?

284. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

C’est-à-dire que parce qu’on peut être malade dans le meilleur air & le lieu le plus sain, il faut l’abandonner pour aller dans une ville pestiférée, se mêler sans précaution, se lier, se familiariser avec tout ce qu’il y a de plus contagieux.

285. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Ils paroissent dans les meilleures compagnies, où on a soin de les présenter ; ils y entendent parler de tout ce qui peut exciter leur curiosité & développer le germe de leurs passions, & dans un âge si susceptible des impressions du vice on commence à le connoître & à se familiariser avec lui.

286. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Il faut avoit de bons yeux pour y trouver de la morale ; le meilleur microscope n’y en feroit pas voir.

287. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Cet habile homme n’avait aucun besoin du docteur Prinn pour faire son livre, bien meilleur que celui de l’Anglais, qu’il n’avait peut-être jamais vu, et qui n’est guère connu en France.

288. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Le Parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes mœurs, les saints canons, les Pères de l’Eglise, et nos Rois même, ont toujours réputés infâmes, et leur défendit de jouer, ni de plus obtenir de semblables lettres ; et néanmoins dès que la Cour fut de retour de Poitiers, le Roi voulut qu’ils rouvrissent leur théâtre. » Le Journal dit que ce fut le 19 mai que ces Italiens nommés li Gelosi, apparemment du nom de leur chef, parurent sur la scène à l’Hôtel de Bourbon, qu’ils prenaient quatre sols par tête à l’entrée, et que l’affluence du monde était si grande, « que les quatre meilleurs Prédicateurs de Paris ensemble n’en avaient pas autant ».

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