/ 555
479. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

« Abstinendum festis diebus ab omni peccato et ab omni opere carnali et terreno, et ad nihil aliud vacare debere, nisi ad orationem concurrere, ad Ecclesiam cum summa mentis devotione. ». » Ajoutons encore le Concile de Mâcon : « Vous, Chrétiens, disent les Prélats assemblés dans ce Concile, qui ne portez pas en vain ce saint nom dont vous êtes honorés, et qui désirez vous en rendre dignes par votre conduite ; écoutez avec attention les avertissements que nous vous donnons, sachant que Dieu ne nous a donné l’autorité que nous avons, que pour veiller sur vos âmes ; pour vous enseigner ce qui sert à votre salut, et pour vous retirer de toute sorte de mal.

480. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93

« Que celui-là soit excommunié, et retranché de la participation des saints mystères, dit le Concile, qui au lieu de se trouver aux assemblées des fidèles dans l’Eglise, emploie mal le temps qui est consacré au culte de Dieu, et assiste aux spectacles les jours des Fêtes. » Concil.

481. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116

Il n’y aura point de femme dans la Troupe qui ne soit mariée, et dont le mari ne vive avec elle, soit qu’il fasse la profession de Comédien, ou non : et, à l’égard de la conduite des Actrices, on suivra la méthode des Hollandais ;8 pour le moindre scandale qu’elles donneront on les congédiera ; lorsqu’elles sortiront de cette manière, elles ne jouiront que de la moitié de la pension ; et elles la perdront en entier, si elles continuent à faire mal penser d’elles, même après leur sortie de la Troupe.

482. (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261

On voit assez combien l’accusation était injuste ; et que les gentils comprenaient très mal ce qu’ils entendaient dire du sacrement de l’eucharistie.

483. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Cette Princesse est célèbre dans nos annales par les maux qu’elle a faits au royaume pendant le règne de ses trois enfans. […] Le Roi des Madianites envoya dans le camp d’Israël, par le conseil de Balaam, une troupe de femmes qui en perdirent des milliers ; les Indiens en lâcherent de même contre les Espagnols, qui firent plus de mal que leurs flêches ; mais il n’y a point d’exemple qu’un Prince ait entretenu à ce dessein une armée de femmes, comme une meute de chiens de chasse, pour courir après le gibier, & le faire tomber dans les filets. […] Je n’y vois rien que de petit ; ou si l’on veut absolument du grand, il faut dire qu’elle a eu de grands vices, fait de grands crimes & de grands maux, & alors peu de personnes l’égalent. […] On en accuse les Ecclésiastiques & les Religieux ; c’est être bien mal instruit de la verité.

484. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Nous avons parlé ailleurs du Pape Leon X, des Médicis, par rapport à la comédie, ces noms fameux par des richesses immenses, acquises dans le commerce, a été célébré par tous les litérateurs, parce que cette famille opulente par une libéralité jusqu’alors inconnue, fesoit des pensions aux gens de lettres, moins à la vérité pour amour pour les sciences, ils n’ont rien écrit, ils n’étoient pas savant, par que magnificence & par vanité ; elle est encore plus fameuse par les statues, les tableaux infâmes dont elle a rempli ses palais, la ville de Florence & toutes les écoles de peinture & de sculpture ; par les maux que deux Papes de ce nom ont fait à l’Eglise, & deux Reines, sur-tout la premiere, ont fait à la France. […] Elle a dû plaîre aux Ecrivains philosophes ; ils croient ne pouvoir mieux louer un Roi, un Héros, qu’en disant qu’il est digne d’entendre Corneille, Voltaire, parce qu’en le louant ainsi, ils se louent encore plus eux-mêmes : elle a été tant de fois repetée, qu’elle est devenue triviale, & souvent si mal appliquée, qu’elle ne signifie rien. […] Rien de plus arbitraire, c’est l’effet du hasard, en bien ou en mal.

485. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Ce pot-pourri seroit un petit mal, si les mœurs n’en souffroient ; mais le goût dépravé du peuple dramatique n’a choisi & n’extrait de ces différens poëmes, que les endroits les plus galans & les plus tendres, pour ne faire qu’un tissu soutenu de dépravation, sans un moment de diversion & de relâche. […] Il eut sans doute plaint ce peuple ingénieux d’employer si mal son esprit & ses talens. […] N’a-t-on pas voulu jouer Piron, par ce mot mal déguisé, comme Freron par Frelon, Cotin par Tricotin ?

486. (1631) Panegyrici et orationes « MODESTINUS PROLATARUM CONFUTATIONE RATIONUM HISTRIONES CUM FABULIS SUIS PROCUL AMANDANDOS ESSE DEMONSTRAT. ORATIO X. » pp. 325-352

Quod non potius causæ fiducia mihi persuadet, quam vestra, Judices, humanitas et prudentia, qui dicentem illum averso sæpe vultu exhorruistis : ut facile appareret, vos ejus phaleras ad populum remittere, et apud aures tam eruditas male mendacia venditari. […] Quod si ab arte scenica tam multa, tamque magna accepit beneficia, profecto crudeliter ingratus fuit, qui Æschinem tam male tractavit : Æschines autem fustuarium meruit, qui Satyri tyronem ipse primarum partium histrio non potuit sustinere.

487. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62

Il est certain qu’un Comédien rendroit mal un rôle qu’il n’entendroit pas.

488. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

Ce qu’on y voit, & ce qu’on y attend porte au mal.

/ 555