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429. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

C’est ici le lieu de dire un mot du Vaudeville, puisque l’usage est de terminer la plus part des Poèmes du nouveau Théâtre par une espèce de Chanson, qu’on appelle Vaudeville.

430. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Elle y ajoute une circonstance très vraisemblable, et très conforme aux mœurs des Incas, au génie des enfants du soleil, qu’on n’y représentait jamais que des actions vertueuses ; au lieu que parmi nous on n’y fait presque voir que des vices.

431. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Le mot théâtre ne signifie là qu’une estrade élevée de quelques marches, où le Pape se plaça (pour recevoir les Ambassadeurs), et ensuite l’Empereur, lui donner l’absolution, et jurer la paix qui fut conclue entre eux : estrade sur laquelle il était naturel de placer ce Prince à la droite du Pape, et par honneur à la gauche le Doge, Souverain du lieu.

432. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Si cette Pièce avait cinq Actes, au lieu qu’elle n’en a que trois, elle ne plairait guère moins qu’Athalie, qui réunit en sa faveur tous les suffrages.

433. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Il savait qu’une erreur ancienne devient sacrée ; qu’avec de l’esprit, on peut faire goûter aux hommes quelques vérités ; mais qu’avec plus d’esprit encore, on s’abstiendrait de les leur découvrir toutes : il savait que ces préjugés de naissance, que cette chimère, plus ridicule que celle des Fables, née de l’orgueil, nourrie par la flatterie, défendue par l’opinion, et couverte du voile épais des siècles, ne pouvait être attaquée impunément : il savait que les Grands lui pardonneraient de peindre leurs vices et leurs ridicules, et non de les dépouiller d’un éclat étranger, mais imposant, qui leur tient lieu du mérite qu’ils n’ont pas : il savait enfin qu’on aimait le merveilleux au théâtre, et c’est peut-être ce qui l’a déterminé à donner au vertueux Dom Sanche un père couronné.

434. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Le son des violons n’étoit point étouffé par celui des trompettes ; le même équipage traînoit les machines des ballets & les machines de guerre, & dans un même lieu on voyoit les combats où les Francois s’égorgeoient, & les carrousels où les Dames se rejouissoient. […] Elle s’habilloit fort superbement, & ce qui étoit très-beau à voir, & à admirer, c’étoit aux processions qui se faisoient à Paris ou autre lieu, quelque petit qu’il fût ; (elle aimoit fort les processions) comme à la Fête-Dieu, à celle des Rameaux, portant les palmes de si bonne grace, le jour de la Chandeliere, portant les flambeaux, dont les feux contendoient avec les siens (par dévotion).

435. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Aussi le théatre n’est pas moins un brigandage qu’un lieu de débauche, la charité n’y est pas plus écoutée que la pureté, on y déchire la réputation, comme on y corrompt les cœurs.

436. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Cependant on donne à cette fille des visions, des foiblesses de femmelette : Des fantomes hideux, des spectres agités, errans dans ces lieux sombres ; sous le même linceul je vois un peuple d’ombres.

437. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Lorsque le Magistrat touche la porte du lieu sacré, il devient particulier : c'est vous qui commandez au-dedans par une loi divine, à laquelle on ne peut résister sans arrogance.

438. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Il transporte la scène de Paris à Madrid, de Madrid à Paris : point d’unité de lieu. […] De-là on alla jouer les pieces de théatre dont ce Prince est le sujet, la Partie de Chasse & la Bataille d’Ivri, très-appropriées au lieu, au temps, au Prince, qui avoit tant chassé dans ce pays, vêcu avec les paysans, fait ses premieres armes en galanteries, & donné bien des comédies.

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