Indulgentiam, ou autre, en la mesme posture qu’il garde lorsqu’il donne l’absolution ; & par ce moyen on ne pourra pas reconnoistre s’il ne la luy a point donnée : mais il doit faire connoistre au penitent que ce n’est pas l’absolution qu’il luy donne, & qu’il ne s’imagine pas que ses pechez luy soient remis ; & ainsy qu’il ne se presente point pour recevoir la communion, parcequ’il commettroit un tres grand sacrilege.
Comme ces personnes ne sauraient nier les principes de notre Religion, c'est à elles que j'adresse particulièrement cet ouvrage; j'espère leur prouver que la Comédie, en l'état qu'elle est aujourd'hui, n'est pas un divertissement innocent comme ils se l'imaginent, et qu'un chrétien est obligé de la regarder comme un mal.
Comme ils voient de près l’élévation, la somptuosité des vrais Seigneurs, qu’ils fréquentent et qu’ils divertissent, ils tâchent d’y atteindre, et s’imaginent que c’est le moyen de leur plaire.
Enimvero Theatrum suum esse horto regio, vel publico simile, qui non alat vulgò arbores fructiferas ; sed in quo directæ in ordinem platani, distinctæ floribus areolæ, aquæ salientes fontibus, avibus resonantes arbusculæ, spirantes in marmore imagines, omnia denique sint ad elegantiam & oblectationem composita. […] Mais tandis que je plains le fort de Melpomene, je m’imagine voir paroître Thalie fort satisfaite d’elle même. […] Entre ces deux groupes, imaginons quantité d’éleves des deux sexes, jeunes sur-tout, peu instruits, & par là susceptibles de toutes sortes de leçons, sur-tout de celles du plaisir.
faut-il imaginer de nouveaux pieges & de nouvelles tentations ?
Inhibemus etiam Fratribus ne interesse præsumant choreis, balletis, comœdiis, tragœdiis, et aliis spectaculis sæcularibus, sub pœna carceris, quam etiam incurrent Prælati negligentes vel non punientes. » Imaginerait-on que S.
Il n’y avait alors que quelques gueux qui chantaient, gambadaient, jouaient des tours de passe-passe, et quelques Troubadours qui allaient contant leurs fabliaux, spectacle pour lequel un Comédien même n’imaginerait pas que le Pape eût un théâtre où il se plaçait en cérémonie.
L’Auteur s’est servi du moyen qu’avait imaginé Molière, et son ouvrage est d’autant plus utile à l’humanité, qu’il a attaqué le vice qui lui est le plus contraire, et qu’il l’a combattu avec les seules armes qui pussent lui porter quelque atteinte.
Nous croyons les reconnoître dans les Héros que le Poëte fait parler ; nous nous approprions leurs pensées, ou nous nous imaginons qu’ils empruntent ou qu’ils expriment les nôtres ; & ces deux différents tours de notre amour propre réussissent également. […] ou si leur esprit a quelques lueurs de cette vérité, elles sont si foibles, si obscures, si enveloppées dans le sentiment, qu’ils ne s’en apperçoivent presque pas eux-mêmes, & l’on ne peut guères s’imaginer qu’une pensée à laquelle ils font si peu d’attention, soit néanmoins la véritable cause du plaisir qu’ils y trouvent.
S’il n’en vouloit pas imaginer, il en eût trouvé une infinité dans les histoires & les calendriers du théatre, qu’une main légère y eût agréablement enchassés.