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235. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Indulgentiam, ou autre, en la mesme posture qu’il garde lorsqu’il donne l’absolution ; & par ce moyen on ne pourra pas reconnoistre s’il ne la luy a point donnée : mais il doit faire connoistre au penitent que ce n’est pas l’absolution qu’il luy donne, & qu’il ne s’imagine pas que ses pechez luy soient remis ; & ainsy qu’il ne se presente point pour recevoir la communion, parcequ’il commettroit un tres grand sacrilege.

236. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Comme ces personnes ne sauraient nier les principes de notre Religion, c'est à elles que j'adresse particulièrement cet ouvrage; j'espère leur prouver que la Comédie, en l'état qu'elle est aujourd'hui, n'est pas un divertissement innocent comme ils se l'imaginent, et qu'un chrétien est obligé de la regarder comme un mal.

237. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Comme ils voient de près l’élévation, la somptuosité des vrais Seigneurs, qu’ils fréquentent et qu’ils divertissent, ils tâchent d’y atteindre, et s’imaginent que c’est le moyen de leur plaire.

238. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Enimvero Theatrum suum esse horto regio, vel publico simile, qui non alat vulgò arbores fructiferas ; sed in quo directæ in ordinem platani, distinctæ floribus areolæ, aquæ salientes fontibus, avibus resonantes arbusculæ, spirantes in marmore imagines, omnia denique sint ad elegantiam & oblectationem composita. […] Mais tandis que je plains le fort de Melpomene, je m’imagine voir paroître Thalie fort satisfaite d’elle même. […] Entre ces deux groupes, imaginons quantité d’éleves des deux sexes, jeunes sur-tout, peu instruits, & par là susceptibles de toutes sortes de leçons, sur-tout de celles du plaisir.

239. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

faut-il imaginer de nouveaux pieges & de nouvelles tentations ?

240. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Inhibemus etiam Fratribus ne interesse præsumant choreis, balletis, comœdiis, tragœdiis, et aliis spectaculis sæcularibus, sub pœna carceris, quam etiam incurrent Prælati negligentes vel non punientes. » Imaginerait-on que S.

241. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Il n’y avait alors que quelques gueux qui chantaient, gambadaient, jouaient des tours de passe-passe, et quelques Troubadours qui allaient contant leurs fabliaux, spectacle pour lequel un Comédien même n’imaginerait pas que le Pape eût un théâtre où il se plaçait en cérémonie.

242. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

L’Auteur s’est servi du moyen qu’avait imaginé Molière, et son ouvrage est d’autant plus utile à l’humanité, qu’il a attaqué le vice qui lui est le plus contraire, et qu’il l’a combattu avec les seules armes qui pussent lui porter quelque atteinte.

243. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Nous croyons les reconnoître dans les Héros que le Poëte fait parler ; nous nous approprions leurs pensées, ou nous nous imaginons qu’ils empruntent ou qu’ils expriment les nôtres ; & ces deux différents tours de notre amour propre réussissent également. […] ou si leur esprit a quelques lueurs de cette vérité, elles sont si foibles, si obscures, si enveloppées dans le sentiment, qu’ils ne s’en apperçoivent presque pas eux-mêmes, & l’on ne peut guères s’imaginer qu’une pensée à laquelle ils font si peu d’attention, soit néanmoins la véritable cause du plaisir qu’ils y trouvent.

244. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

S’il n’en vouloit pas imaginer, il en eût trouvé une infinité dans les histoires & les calendriers du théatre, qu’une main légère y eût agréablement enchassés.

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