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307. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Ces deux genres de beautés, à qui la nature donne des rapports si marqués & si vifs, se prêtent par leur concours un secours mutuel qui les rend plus séduisantes, & conduit à leur union, dont elles offrent l’image licentieuse : image qu’on charge encore par des vis-à-vis, des regards, des langueurs, des épanchemens, des vivacités, qui la mettent sous les yeux par toutes les allures de la passion, & en font un tableau vivant.

308. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

La division qu’il suppose & qui lui fait employer le mot de parties, ne tombe que sur les divers genres d’opérations par lesquelles l’ame se modifie, & qu’on appelle autrement facultés.

309. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

fit bientôt paraître sur la scène trois autres Poètes qui fournirent des Pièces au théâtre : Jean de Baïf fit la Comédie de Taillebras ; la Péruse, une Tragédie sous le nom de Médée ; et Robert Garnier donna peu de temps après au Public, Porcie, Cornelie, Marc-Antoine, Hypolite, la Troade, Antigone, les Juives et Bradamente, huit Tragédies qui remportèrent le prix sur tout ce qui avait paru jusqu’alors en ce genre d’écrire.

310. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Sur les plaintes qu’on en porta à Théodoric, ce Prince répondit : Il faut distinguer le genre d’insulte ; qu’on punisse celles qui sont faites à un révérendissime Sénateur, reverendissimo Senatori ; mais qui peut répondre de ce qui se passe au théâtre ?

311. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

J’ai toujours regardé les quatre premiers Actes des Horaces, comme un Ouvrage comparable, s’il n’est pas supérieur, à tout ce que nous avons de plus excellent en ce genre dans l’antiquité : je ne puis voir sans quelque peine, il est vrai, l’amour de Camille pour Curiace ; les violents transports qu’elle fait paraître à l’occasion de la mort de son Amant, quoi que cet Amant fût destiné à être son époux, sont indécents dans une fille bien née ; ils blessent également les sentiments qu’on doit à sa Patrie, et ceux que la bienséance inspire : le sexe en général en est offensé ; et tout le monde sent que de pareils exemples doivent être bannis du Théâtre, où ils peuvent faire des impressions dangereuses dans le cœur de la jeunesse.

312. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Soit que ce goust du siecle qui veut vn grand amour dans les grands ouurages de Theâtre, & force amouretes dans les ouurages Comiques, parte du genie de la Cour, ou de celuy du Poëte, il est constant que le Poëme Dramatique dans ses deux genres & dans toutes ses especes n’a esté jnuenté que pour diuertir & pour jnstruire : mais tout le monde veut que le diuertissement passe le premier, qu’il l’emporte sur l’instruction, & il me le faut bien vouloir auec tout le monde. […] Ce n’est pas que nous n’ayons des Autheurs qui reüssissent dans les deux genres, soit qu’ils nous les seruent separement, soit qu’ils nous en facent vn ambigu. […] Il est rare de voir vn Acteur exceller dans les deux genres, & dans tous les caracteres, & le Theâtre n’a guere eu qu’vn Montfleury qui s’est rendu Illustre en toutes manieres. […] Quelques vns d’entre eux m’ont dit, que puis qu’ils auoient embrassé vn genre de vie qui est fort du monde, ils deuoient hors de leurs occupations, trauailler doublement à s’en detacher, & cette pensée est fort Chrestienne.

313. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Nous ne connoissons point d’ennemis en ce genre de guerre.

314. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Cette affectation, qui n’est pas du caractere de Madame de Maintenon, qui ne fut jamais accusée de frivolité, cette affectation seroit un autre genre de breloque ridicule.

315. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Il est grossierement duppé, comme un imbécille, quoique d’ailleurs galant homme, homme d’esprit, & même soupçonneux & malin en ce genre, ce qui choque la vrai-semblance, quoique aimant passionnément cette fille, qu’il a prise à la campagne, & comblée de bienfaits pendant treize ans, & qu’on ne donne à ce mari que quarante-six ans.

316. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

De tous les genres de poësie la dramatique est celle qui demande le plus de génie & de talent, de sagesse & de dignité, sans quoi l’on se rend méprisable & pernicieux.

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