/ 336
3. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. […] Tertullien rapporte l’histoire d’une Fille Chrétienne, qui fut possédée du Démon, pour avoir une seule fois assisté à la comédie, et comme on l’exorcisait, et qu’on demandait au Démon, qui l’avait fait si hardi que d’entrer dans cette jeune Fille, qui appartenait à Jesus-Christ par son Baptême ? […] Vous voyez par là, Mères Chrétiennes, continue ce grand Saint, ce qu’il faut apprendre à vos Filles : que la femme adultère danse ; mais que celle qui est chaste et pudique, enseigne à ses Filles la piété, et non pas à danser. […] C’est Jésus-Christ qui le dit dans l’Evangile, et le Prophète Roi remarque que la gloire de la Fille du Roi est au-dedans d’elle-même. […] , de ne jeter jamais un regard sur aucune Fille.

4. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

La fille se dégoûte de son couvent, & devient folle d’amour. […] Cela peut ne pas être ; il ne le sait pas, il n’a pas encore vu la fille. […] Le père n’a rien fait pour gêner sa fille. […] Pourquoi connoissant les Communautés si méchantes, y a-t-elle mis sa fille pensionnaire ? […] Une fille se choisit un mari convenable.

5. (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479

Car vous devez savoir que cette fille à tant de vertu et particulièrement tant de piété qu’enfin sa dévotion éclata hier en la façon que je vous dirai. […] Elle est fille de Maître et dès son enfance elle a été dressée à cette profession où elle a réussi avec des avantages incomparables, son Père est un des principaux de la troupe de qui cette fille est la prunelle de l’œil il en est plus jaloux que de sa femme, et ne vous imaginez pas que cette fille soit autre chose qu’une perle de vertu car outre que son Père et sa mère la veillent comme des dragons elle a toujours eu une inclination si forte à la pureté et à la piété que tous ceux qui ont voulu donner des atteintes à son honnêteté n'y ont perdu que leurs pas et leurs espérances. […] Je crois que le Roi Monseigneur aura pour agréable la promesse que je vous fais et je la vous maintiendrai en parole de Reine. » Disant cela elle lui donna sa main à baiser, et le Roi admirant le courage de cette fille et approuvant ce que la Reine avait dit fut le premier avec toute sa Cour à reconnaître que le doigt de Dieu était en cette action et qu’il voulait cette fille pour son épouse. […] On tenait que le père et la mère de cette fille iraient se jeter aux pieds du Roi et de la Reine pour demander leur fille qu’ils tenaient pour leur trésor, et qu’ils ne pouvaient se résoudre à la voir entrer dedans un Monastère. […] S’il faut appeler Conversion l’entrée en Religion d’une fille qui avait toujours été pleine de piété et de pureté, et semblable à un lys qui est parmi les épines.

6. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

.° Il fait un Couvent de filles sans clôture, tout y entre sans permission & sans difficulté. […] Une veuve a peu d’autorité, la fille a sa légitime dans les biens de son père, avec quoi elle peut s’établir. […] , sans que ni la fille ni l’amant fasse la moindre résistance. La mère fait dire à la fille que l’amant est mort ; elle le croit bonnement sans faire aucune enquête. […] La fille qui achève l’histoire, y ajoute d’autres absurdités.

7. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait le mort. Moliere aime les fuites des filles avec leurs amans. […] Dans la suite il en épousa la fille, dont il seroit très-difficile de dire qui étoit le père. […] Il s’adresse au père de Sara, & lui demande sa fille. […] La mère mène la fille à la chambre nuptiale, la fille verse des larmes amères.

8. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Ce sont de vraies filles de joie, mais bien nées, avec qui l’on peut souper sans indécence. […] Il est pris par la trahison de deux filles de joie, & condamné au dernier supplice. […] En voici quelques-unes : Sais-tu, ma fille, ce que c’est que le mariage ? […] Tant on est dans le goût des filles de théatre. […] Il intitula la piece : La Beauté du jour ou la Fille à l’enchère.

9. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75

Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. […] Que doit-on dire d'une mère qui mène sa fille aux spectacles ? […] Mais si cette fille est si jeune qu'elle ne puisse suivre ni le sujet, ni les intrigues de la comédie, y a-t-il du mal de l'y méner ? […] Que doit faire une fille que sa mère veut mener aux spectacles ? […] Malheur à une telle mère, elle devient la meurtrière de sa fille.

10. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Ce Prince n’étoit point délicat, ni sur l’âge, il épousa à soixante un ans une fille de treize ans, dont il eût pu être le bisayeul ; ni sur la naissance, il signa un contrat de mariage avec la fille d’un Apothicaire. Il en donna la promesse à la fille du Maître d’Hôtel de sa sœur la Duchesse d’Orléans, que la Duchesse fit enfermer. […] Il fut que cette fille & sa mere étoient invitées à un repas chez un de leurs amis ; il s’y rendit, & demanda tout haut à la mere de parler tête à tête à sa fille, seulement pendant le temps qu’il pourrait tenir un charbon ardent dans sa main. […] Il vit sa fille, l’aima, l’épousa, & tout fut oublié. […] Il devint amoureux d’une fille de la Reine ; le mariage n’étoit pas sortable, on craignit qu’il ne devînt nécessaire.

11. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Aussi-je dois vous avouer, que cette Fille de condition, qui survint, quand vous étiez chez nôtre cher Ami, me fait pitié. […] N’est-elle pas fille de l’Eglise, qui pleure & gemit sur les Comediens & les Comediennes ? […] Hé bien une fille de condition se rendroit infame en voulant faire la Comedienne, & une fille de Jesus-Christ se conservera l’honneur de son adoption en se divertissant en paienne ? […] Quoi qu’il en soit, un pere, qui commande cela à sa fille, ne doit, ni ne peut pas vouloir qu’elle lui obéisse. C’est un Pere cruel, qui méne sa fille comme Darius fit aller autrefois son cher Daniel à la fosse des Lions : quel est son desespoir de porter lui-même sa fille au bucher pour qu’elle soit la victime de ses passions naissantes ?

12. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

Jésus alors se retournant, et la regardant, lui dit : Ma fille, ayez confiance, votre foi vous a sauvée ; et à l’heure même cette femme fut guérie. Jésus étant arrivé à la maison de ce Prince de la Synagogue, vit les joueurs de flûtes, et une troupe de gens qui faisaient grand bruit ; et il leur dit : Retirez-vous, cette fille n’est pas morte, mais elle dort : et ils se moquaient de lui. […] une fille Chrétienne qui aura vécu dans la modestie, croyant qu’il lui est permis de prendre quelque chose d’extraordinaire, se met au hasard de se perdre. […] Cette fille ayant été instruite auparavant par sa mère, lui dit : donnez-moi présentement dans un plat la tête de Jean Baptiste. […] Et sa tête fut apportée dans un plat, et donnée à cette fille, qui la porta à sa mère.

/ 336