« Je veux bien, dit d’Aubignac, qu’en cet endroit, saint Thomas parle des histrions au sens des derniers siècles, et qu’il comprenne sous ce nom les acteurs des poèmes dramatiques ; Car, si l’on n’entendait par ce terme que les Mimes et les Farceurs, son autorité serait encore plus avantageuse aux autres, que l’on ne pourrait pas condamner contre la résolution de ce grand Théologien, qui serait favorable à ceux-là même que les Grecs méprisaient, que les Romains tenaient infâmes, et que jamais on ne leur doit comparer. »
La décoration du dernier Acte a peut-être du rapport avec ce que je me figurais de rencontrer. […] Toutes les Scènes des Poèmes du nouveau genre, & sur-tout les dernières, sont & doivent être filées éxtremement vite. Je citerai pour éxemple les dernières Scènes de Tom Jones, où les éclaircissemens se font par un seul mot ; & où chaque Acteur ne dit que ce qu’il doit dire absolument.
Page 167 De la nécessité d’annuler la chambre des députés, motivée sur l’immoralité et l’illégitimité de la plupart des dernières élections. Page 168 Le ministère actuel a désapprouvé lui-même les dernières élections. […] Page 222 CHAPITRE XIII et dernier.
« Je me sens accablé, dit-il dès la deuxième page, par un torrent de passages, de Conciles et de Pères, qui depuis le premier jusqu’au dernier ont tous fulminé contre les spectacles, et ont employé la ferveur de leur zèle, et la vivacité de leur éloquence pour en donner une si grande horreur aux fidèles, que les consciences faibles et timorées ne veulent pas même qu’il soit permis d’en disputer, et traitent de pernicieux et de relâchés, les Docteurs qui ont l’indulgence de les tolérer. » I. […] Serait-il en effet nécessaire d’entrer en discussion avec un homme, qui connaissant, à ce qu’il dit, quelle est sur les spectacles la Tradition de l’Eglise manifestée par tous les Pères et les Conciles depuis le premier jusqu’au dernier, laisse à l’écart tous ces Pères et ces Conciles, « pour se rendre, dit-il, à la droiture de la raison », et à une autorité supérieure qu’il croit trouver dans quelques Scholastiques. « Si je m’abandonne à la rigueur avec les Pères de l’Eglise,ce sont ses termes23 , et que j’invective contre la Comédie, comme contre une des plus pernicieuses inventions du Démon, je ne puis lire nos Théologiens, ces grands hommes si distingués par leur piété et par leur doctrine, que je ne me laisse adoucir par la droiture de leur raisonnement, et plus encore par la force du leur autorité. […] Qu’il est condamnable par ses propres principes, pour avoir prétendu justifier la Comédie contre la discipline de l’Eglise clairement exposée dans les derniers Conciles de France, dans les Rituels presque de tous les Diocèses, principalement dans celui de Paris, et dans les Statuts Synodaux même les plus récents, tels que ceux de Besançon en 1676. titre 2.
Chacun sait la pénitence que fit Pierre Corneille dans les dernières années de sa vie.
La treizième & dernière Classe ne peut guères se tolérer, soit à cause des indécences de mots, ou de celle de choses. […] Les Acteurs & les Actrices-citoyens qui devront jouer, se rendront au Théâtre après midi, de sorte que toute la Compagnie soit rassemblée à trois heures, pour se concerter ensemble une dernière fois avant la Représentation. […] & nul autre des beaux Arts ne peut rendre ces dernières avec plus d’énergie. […] [L’on ne dit rien des Actes détachés, réunis sous un titre commun ; ils ne forment la plupart du temps qu’un Spectacle misérable & du dernier ennuyeux : sans la terreur & l’admiration, il n’y a point d’Opéra ; ce ne sont que des Chansons. […] Les petites Pièces de la première Classe obtiendront le douzième, & celle du dernier genre, le vingt-quatrième.
Mais les derniers sont-ils innocens ?
Dieu veuille que vous soyez les derniers, et que vous n’ayez jamais d’imitateurs dans une action si bizarre et en même temps si pernicieuse.
Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) Vues par la cour les lettres patentes du Roi données à Eschouench le XVIIIe jour du mois de décembre dernier passé, à icelle cour adressantesci, par lesquelles et pour les causes y contenues, il déclare, veut et lui plaît que Charles Le Royer et ses consorts, maîtres et entrepreneurs du Jeu et mystère de l’Ancien Testament, puissent et leur loistcj, suivant autres ses lettres de permission auparavant à eux données et octroyées, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère dudit Ancien Testament, bien et dûment ainsi qu’il est requis pour le regard du bien qui peut advenir de la représentation dudit mystère, sans y commettre aucunes fraudes, fautes ni abus, soit pour interposer aucunes choses profanes et lascives en ladite représentation, ni faire aucunes exactions indues en y employant le temps requis et raisonnable, à quoi serait par ladite cour pourvu ainsi qu’il appartiendraitck.
Sans chercher une époque plus éloignée, tout le monde sait que, depuis l’Empire des Perses jusqu’aux derniers temps de l’Empire Romain, et dans les premiers siècles du Christianisme, la profession de Danseuse et de Chanteuse n’était exercée que par des filles de mauvaises mœurs : aussi voit-on que les Chanteuses et les Danseuses étaient au même rang que les Courtisanes.