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225. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Mummius apres avoir détruit Corinthe, remporta à Rome les Vases d’un celebre Theatre, qu’il avoit trouvé dans cette mal-heureuse Ville, & qu’aux Ieux qui se donnerent à son Triomphe, on en fit parade & on s’en servir sur le Theatre.

226. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

Les principes anarchiques du fanatisme religieux, font des efforts continuels pour tout envahir et tout détruire.

227. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Mais le théatre a bientôt détruit l’ouvrage de la vertu. […] Le pieux Asa son fils indigné de ces infamies, arracha le bois, détruisit l’autel, brisa la statue, & priva la Reine sa mere de toute autorité.

228. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

On court en foule à la Comédie & à l’Opera, mais incognito : la mode d’y aller pour s’y montrer est passée ; les loges de distinction y sont cachées, basses, élevées, coupées & grillées ; celles du rang des premières sont désertes, & jettent sur la scéne un air froid & inanimé, qui dissipe le prestige & détruit l’illusion. […] On pourroit répondre à cela que les graces ne sont pas toujours aussi faciles à répandre, qu’on pourroit se l’imaginer, & que c’est dans la bonté de leurs cœurs que les Souvérains éprouvent combien la puissance des Rois n’est pas sans bornes ; mais il suffit au moins de cette vérité, pour détruire l’observation de la Bruiere.

229. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Non, Monsieur, je ne crois pas exagérer mon calcul, en soutenant que le mal vénérien prêté & rendu par les sujets des deux sexes qui abondent aux Spectacles Forains, fait mourir ou estropie plus de citoyens & de citoyennes, en un an, que la guerre ne détruit de soldats en trois batailles rangées28 Que de gens, fortunés possesseurs d’une aisance acquise par leurs travaux, & d’une santé conservée par leur sagesse eussent coulé, dans une vieillesse exempte d’infirmités, des jours paisibles & sereins, qui sont à la fleur de leur âge, plus ou moins lentement descendus dans la tombe, au milieu des humiliations, des douleurs & des souffrances, pour avoir, à l’exemple des deux jeunes gens que je viens de citer, assisté une seule fois aux jeux scéniques des Remparts ! […] C’est dans ces Salles, enfin, qu’on dévoue au ridicule le plus amer, ces vérités sans l’existence desquelles l’homme serait le plus à plaindre des êtres ; c’est-là qu’on se permet de renverser les bornes que Dieu posa de toute éternité entre le bien & le mal, & de détruire ainsi l’ordre & la justice ; vertus essentielles qui entretiennent l’ordre des corps politiques, & impriment à notre espece le seul caractere énergique, qui la distingue de celles de tous les autres animaux. […] , que les sages leçons données aux enfans, dans la maison des peres & meres qui savent les élever, sont détruites par les impressions du dehors ; & peut-il en être de plus funestes que celles que l’on reçoit aux Remparts ? […] A force de se rencontrer, ils se heurteront comme des Beliers, & le plus beau de la scène, ils finiront par se détruire : le Peuple, témoin de leurs malheureuses inconséquences, en sera la première victime.

230. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

La politique l’empêche de détruire ouvertement la Confession d’Aubourg, pour établir le Déisme ; son peuple, tout l’Empire, les Protestans même s’y opposeroient ; mais il en sappe les fondemens, & en ruine la créance par des voies indirectes.

231. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

La moindre chose détruit l’illusion.

232. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

La Comédie est entièrement opposée à l’esprit du Christianisme, et détruit les maximes fondamentales de la piété.

233. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Tels les Rois d’Israël et de Juda, fidèles adorateurs du vrai Dieu, détruisaient les hauts lieux, coupaient les bois sacrés, anéantissaient les idoles.

234. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Le Temple de Pallas avoit été profané par la passion d’un libertin, & le Général idolâtre se proposoit de prophaner, de détruire le Temple du vrai Dieu. […] L’alkali fait prendre à cette composition une nuance tirant sur le violet, & les acides exaltent la couleur, & s’ils sont forts, la détruisent.

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