Pour vous faire encore mieux comprendre combien la concupiscence, qui est enracinée au milieu de nous, est redoutable, considérez avec attention ce qui s’est passé en la personne de S.
« Je comprends bien qu’il ne faut pas toujours regarder à la catastrophe pour juger de l’effet moral d’une Tragédie, et qu’à cet égard l’objet est rempli quand on s’intéresse pour l’infortuné vertueux plus que pour l’heureux coupable. »cu Or on plaint George Dandin et l’on méprise, on déteste Angélique, on voudrait qu’elle fût punie : donc Molière était de votre avis, sa pièce ne mérite aucun reproche, si vous voulez vous accorder avec vous-même.
Je ne comprends point par quelle raison vous avez voulu leur répondre et il me semble qu’un Poète un peu politique ne les aurait pas seulement entendus.
Dieu ne se communique qu’aux âmes simples qui l’adorent en esprit et en vérité, l’homme animal n’y saurait rien comprendre : « Animalis homo non percipit ea quæ Dei sunt. » Les spectateurs méritent-ils mieux de voir ouvrir les sceaux de ce livre adorable ?
Elle devrait être aussi comprise dans leurs arrêts : un héritier succède aux charges comme aux avantages.
Les Lacédémoniens ne pouvaient comprendre que des milliers d’hommes s’amusassent à des badinages si bas et si puérils : « Quo magis miror, disait là-dessus Pline (L.
Ecoutez leurs conversations, si vous y pouvez rien comprendre ; on y parle sans cesse, et on n'y dit rien, on commence tout, on ne finit rien, on traite de tout, et on ne sait rien.
Ensuite ceux qui sont restés parlent d’affaire, et exposent qu’ils sont en peine de faire achever un mariage, qui est arrêté depuis longtemps, d’un fort brave Cavalier avec la fille de la maison, et que pourtant le Père de la Fille diffère fort obstinément ; ne sachant quelle peut être la cause de ce retardement, ils l’attribuent fort naturellement au principe général de toutes les actions de ce pauvre homme coiffé de Monsieur Panulphe, c’est-à-dire à Monsieur Panulphe même, sans toutefois comprendre pourquoi ni comment il peut en être la cause. […] Elle répond en biaisant : il réplique en pressant : enfin, après quelques façons, elle témoigne se rendre ; il triomphe, et voyant qu’elle ne lui objecte plus que le péché, il lui découvre le fond de sa morale, et tâche à lui faire comprendre qu’« il hait le péché autant et plus qu’elle ne fait » ; mais que dans l’affaire dont il s’agit entre eux, « le scandale en effet est la plus grande offense, et c’est une vertu de pécher en silence » ; que quant au fond de la chose, « il est avec le Ciel des accommodements ».
plus vous comprenez l’importance & la dignité de cette fonction, plus aussi vous devez, mes Frères, éloigner de vous tout trait de ressemblance avec ce monde ennemi de Jésus-Christ.
Je vous avertiray seulement, que je ne comprends point entre ces spectacles dangereux & préjudiciables à l’innocence des spectateurs, ces réjoüissances publiques qui se font aux Entrées des Souverains, ou par l’ordre des Magistrats, pour les heureux succez de l’Etat, ni les marques de magnificences, que les Princes donnent quelquefois au public ; telles que sont les courses de Bague, Carrousels, representations de combats, feux d’artifice, triomphes, ni tous les autres dont la vûë n’a rien qui puisse porter au crime, & dont même les personnes de pieté ont pris occasion d’élever leur esprit à Dieu, & de penser aux joyes que Dieu leur avoit preparées dans le Ciel, S.