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192. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

Les ordonnances de nos Rois ne sont pas moins sévères sur tous ces articles, et si elles s’expliquent moins sévèrement sur le théâtre, il est aisé de comprendre que le théâtre égalant et surpassant même tous ces désordres, il est à plus forte raison conforme à leur esprit de s’en abstenir.

193. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

Car, comme dit l’Apôtre, "l’homme qui est tout charnel n’est point capable des choses qu’enseigne l’Esprit de Dieu : Elles lui passent pour folie, et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger."

194. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

On ne comprend pas que des Philosophes qui abhorrent l’inquisition & prêchent par-tout la tolérance, qui font un crime de la fermeté à maintenir la Religion, élèvent jusqu’au ciel une femme qui toute sa vie a persécuté les Catholiques avec fureur ; tout ce qui ne voulut pas se soumettre à l’Eglise Anglicane fut déponillé, chassé, tourmenté, mis à mort jusqu’à violer le droit naturel & le droit des gens ; elle maltraita, fit emprisonner, accuser & comparoître en justice l’Ambassadeur d’Espagne, parce qu’il étoit Evêque, & disoit la messe chez lui. […] On comprend bien que les meilleurs Danseurs & les meilleurs Organistes n’en approchoient pas.

195. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Voici ce que ce savant évêque a écrit il y a près d’un siècle : « Si un pénitent, qui a fréquenté les spectacles, n’avait pas été auparavant instruit de l’iniquité de ces représentations, le confesseur peut, après lui avoir fait comprendre ce qui en est, lui donner l’absolution, si d’ailleurs il n’y a pas d’autre empêchement, s’il promet sincèrement de s’abstenir de ces sortes de divertissements, et si, par la contrition et les dispositions qu’il témoigne, il y a lieu d’espérer qu’effectivement il s’en abstiendra.

196. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Mais comprend-on comment on pouvoit entendre les acteurs & la musique, voir les danses & les gestes, suivre le fil de l’intrigue, le dénouement de la piéce ; car pour les graces des actrices, l’architecture savante des boucles des cheveux, la fraîcheur du rein ; il faudroit un télescope de Londres, au milieu de cette cohue, de ce cahos qui étourdit, qui fatigue, qui assomme l’esprit, l’imagination, les yeux, les oreilles, & fait rire de l’adulation ; qui y trouve un sentiment délicat, & y admire l’éclat des talens & des arts ?

197. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Il est difficile de comprendre comment la France ne profita pas d’une révolution qui affoiblissoit si fort l’Espagne, en donnant des secours effectifs à un Prince qui l’avoit si fort avancée.

198. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Tant pis, si les mœurs de nos Acteurs ne s’accordent pas avec les maximes qu’ils sont chargés de nous débiter ; je viens de faire comprendre qu’il est indispensable de détruire cette opposition.

199. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

a établi, que sous le nom de Comédie, nous comprenions aujourd’hui, quant à la représentation, toutes les Pièces de théâtre, soit Tragédie, Comédie ou Tragicomédie.

200. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Quelle doit être cette gloire que l'œil n'a jamais vu, l'oreille n'a point entendu, l'esprit de l'homme ne saurait comprendre !

201. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Le Géographe Strabon écrit, que la Poésie a été tenue pour la première Philosophie, laquelle prescrit la manière de bien vivre, enseigne les mœurs et affections, commandant avec plaisir et délectation ce qui est à faire : et que mêmes les premiers anciens ont appellé les seuls Poètes, Sages, et Theologiens : à raison qu’iceux comprenaient par mesure et vers la doctrine des choses divines.

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