Ces malheureuses, que leur sexe avait consacrées à la modestie, s’étalent elles-mêmes en plein théâtre, avec tout l’attirail de la vanité : leurs regards sont mortels, et elles reçoivent, par les applaudissements, le poison qu’elles répandent par leurs chants… Mais n’est-ce donc rien aux spectateurs, de payer leur luxe, de nourrir leur corruption, de leur exposer leur cœur en proie, et d’aller apprendre d’elles tout ce qu’il ne faudrait jamais savoir ?
Au milieu de tant de gloire le grand Rebel est mort aussi-bien que Lulli, Colasse, Campra, Destouches, & ses chants, tous beaux qu’ils étoient, n’entreront point dans le concert des anges.
On Voit dans les anciens Auteurs une foule de noms divers de chants & de danses, comme chez nous.
L’Evêque de Senlis, Directeur en quartier, en a jetté une autre, & tout a retenti à l’ordinaire, non de chants lugubres, mais d’acclamations.
Peut-être qu’ils n’étaient pas Prêtres, à proprement parler, mais seulement Augures : c’était eux qui interprétaient les résolutions des Dieux par le chant des oiseaux, par l’inspection des entrailles des bêtes immolées, et par les observations du tonnerre.
Pourquoi en avez-vous si bien retenu les gestes, le chant, & le ton ? […] C. déclara, que les secrets de son Royaume sont cachés : ce sont des gens invulnérables, qui peuvent passer des jours entiers, à entendre des chants & des vers passionnés & tendres, sans en être émus : & des gens d’une si éminente vertu, ajoute-t il, n’écoutent pas ce que dit St.
si ces Prédicateurs enfin, qui sont écoutez avec tant d’attention & de respect par un Auditoire, préparé à cette action sainte par le chant des Pseaumes, & par l’assistance aux divins Offices, ont avec tout cela tant de peine à inspirer l’amour des vertus Chrétiennes, si avec tout cela on voit si peu de fruit de leur travail, que peut-on esperer de ces fantômes de vertu, débitez sur un Théatre par des Comediens à une troupe de faineants !
Avec les mêmes instrumens de musique, il imite le chant des oiseaux, le bruit des quadrupedes : on croit entendre un rossignol, un corbeau, un dindon, un bœuf, un âne, &c.
La Tragédie tire son nom de deux mots Grecs, qui signifient Bouc, et Chanson, parce que l’on donnait un Bouc pour récompense au Poète, qui avait réussi, et qui avait bien diverti le peuple par ses chants.
et de ne laisser pas le corps de Polynice exposé ; mais de lui accorder la sépulture : il lui remontre que les Autels ont déjà été souillés du sang humain, que sa conduite a rendu le chant des oiseaux incompréhensible, et confondu les signes des Augures.