Tout cela n’a rien de légal, et ne forme point un état avoué par les lois.
J'avoue que je n'ai pas grande foi au laboratoire d'une Actrice pour faire cette séparation des principes, et extraire cette quintessence des passions.
» Il n'est rien de si fastidieux que de voir seize fois par an le Mercure, ouvrage avoué par l'autorité publique, employer quarante ou cinquante pages au détail de toutes les folies qui paraissent sur les théâtres, et à l'éloge de tous ceux qui y montent, et quels éloges ?
Je vous avoue que je suis dans la crainte, et que les jugements de Dieu m’épouvantent. […] Et afin de vous en dire librement ma pensée, ces jeux étaient très magnifiques ; mais ils n’eussent pas été certainement à votre goût, dont je juge par le mien. » Il faut avouer que Cicéron, ni Marius n’auraient point eu tant de mépris pour les Jeux, et pour les Spectacles, s’ils eussent cru qu’ils faisaient la plus grande, et la plus solennelle partie de la Religion. […] Quatrièmement si à cause qu’une cérémonie ne se pouvait faire que par le premier Magistrat de la République, il s’ensuivait qu’elle fît la plus solennelle partie de la Religion, il faudrait avouer que la cérémonie qui se faisait, ou pour marquer les années, ou pour apaiser la colère des Dieux dans quelque grande calamité, en mettant un clou dans le Capitole, était la plus solennelle partie de la Religion, puisque, comme dit Tite-Live « A Consulibus postea ad Dictatorem, quia majus Imperium erat, solenne clavi figendi translatum est. » Tit. […] Les Jeux, croyez-moi, donnent du plaisir, non seulement à ceux qui l’avouent franchement, mais aussi à ceux qui feignent de n’en point recevoir. » Si le peuple eût regardé les Jeux, non pas comme un simple divertissement, mais comme un acte de Religion, Cicéron n’eût pas omis cette circonstance, dont il eût pu tirer un grand avantage, pour relever le mérite des Jeux que Muréna avait donnés au peuple. […] Chapitre, au moins le Concile 3. de Carthage, et le second d’Arles, ont été tenus après la mort de l’Empereur Constantin, et les saints Pères qu’il y cite, qui ont condamné les spectacles comme souillés d’Idolâtrie et de superstition, ont écrit longtemps après le règne de Constantin ; et par conséquent il faut nécessairement qu’il avoue que ce qu’il avance dans ce 4.
S’il y a des leçons, il faut avouer qu’elles sont bien cachées, & qu’il ne faut pas un art médiocre pour les en tirer. […] de Fontenelle 38, auroient dû, aidés de leur soleil, avoir l’avantage ; mais il faut avouer que les Picards ne leur cédoient en rien.
Quoiqu’il en soit, un ouvrage qu’il ne connoît pas, qu’il n’a jamais avoué, qui ne porte pas son nom, a-t-il pu autoriser les Comédiens à prendre contre lui une délibération de cette espèce ? […] Ce ne sont pas de vrais Sages, je l’avoue, qui se conduisent ainsi : mais n’avois-je pas pris la précaution d’avertir que ce personnage étoit un faux Philosophe ?
J’avoue de bonne foi que je n’en découvre aucun qui puisse du premier abord combattre le mal avec une sorte d’égalité.
Psiché & l’amour n’étoient point sortis de son esprit, je lui promis que pendant la nuit elle seroit Psiché plus de vingt fois, elle me l’avoua le lendemain, &c.
Selon le témoignage même de Favart, qui, dans les éclaircissemens historiques qu’il donne sur sa piece, avoue, & il dit vrai, qu’ il n’y a pas un seul exemple d’une fille qui ait eu quelque foiblesse, & d’une Rosiere qui ne méritât la couronne .
Ce pere se tourna d’un autre côté : il traduisit en vers deux comédies de Terence, qui ne sont pas même les plus châtiées : mais, n’osant s’en avouer l’auteur, il les fit passer sous le nom de Baron son ami, & en déguisa les titres sous ceux de l’Ecole des Peres & de l’Homme à Bonnes-fortunes, changemens peu religieux.