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255. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Les Jeunes-personnes, qui n’ont jamais vu de Spectacles, sont extrêmement prévenues contr’eux : j’étais étonnée que le non-usage & le préjugé rendissent leur critique plus sévère que celle de monsieur Des Tianges & la mienne : ma surprise a cessé, lorsqu’elles m’ont avoué qu’elles achevaient de lire la Nouvelle-Héloïse, & qu’elles connaissaient la Lettre de M. […] Vous voyez, par la dixième Classe, à quel genre de Comédies je laisserais la dénomination de Comique-larmoyant : j’avouerai que je me suis presque repentie d’y avoir placé l’Orfelin-Anglais. […] Je vous avouerai, que j’avais encore un autre motif. […] L’homme qui fit ce prodige, c’est Corneille, & la Pièce qui en fut l’occasion, c’est Polyeucte ; Drame, il faut l’avouer, qui réunissait pour les Chrétiens, une partie des choses qui firent le succès des anciennes Tragédies Grecques.

256. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Il dit, je l’avoue, qu’il a conçu une haine effroyable contre le genre humain ; mais en quelle occasion le dit-il ? […] Le plus charmant objet de la Nature, le plus capable d’émouvoir un cœur sensible et de le porter au bien, est, je l’avoue, une femme aimable et vertueuse ; mais cet objet céleste où se cache-t-il ? […] C’est au moins avouer qu’ils ont besoin d’être contenus, et que les moyens n’en sont pas faciles. […] Il y a, je l’avoue, une autre sorte d’affaire où la gentillesse se mêle à la cruauté, et où l’on ne tue les gens que par hasard ; c’est celle où l’on se bat au premier sang. […] ab Au reste, j’avoue que j’aimerais mieux, quant à moi, que nous pussions nous passer entièrement de tous ces tréteaux, et que petits et grands nous sussions tirer nos plaisirs et nos devoirs de notre état et de nous-mêmes ; mais de ce qu’on devrait peut-être chasser les Bateleurs, il ne s’ensuit pas qu’il faille appeler les Comédiens.

257. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Il faut avouer, M. 

258. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

de la Harpe n’avouera pas, quoiqu’il ne soit pas Grec ; du moins Homere & Petrarque n’ont-ils pas enrichi les fastes du monde par de belles histoires, la pbilosophie par de savantes dissertations, la théologie par de brillants paradoxes : ont-ils expliqué le systême du grand Newton, la politique de la sage Angleterre ?

259. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Tout cela, je l’avoue, est au dessus de ma portee.

260. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

J’avoue , dit-il, que la comédie peut corrompre les mœurs quand la gayeté degenere en licence  ; ce qui n’arrive que trop souvent, ou plutôt ce qui arrive toujours de mille manieres par le reste de la piéce, le libertinage des acteurs & des spectateurs, l’immodestie des actrices, des décorations, &c.

261. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Je n’ai garde de justifier ni l’opéra, ni l’Abbé qui le fréquente ; mais cette bonne morale que l’Auteur avoue ne s’être glissée que par hasard dans ses pieces, où il ne l’avoit pas en vue, n’est-elle absolument pas gâtée par la morale pratique de l’action même ?

262. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

J’avoue en ce sens que Moliere est un Philosophe, & un Philosophe très dangereux, & que son Théatre est une véritable école de philosophie qui a formé une infinité de disciples.

263. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Les femmes surtout, qui y venaient en foule, croyaient trouver la justification de leurs galanteries dans la coquetterie d’une Sainte avouée de Dieu même.

264. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Le raffinement d’un théâtre poli ne peut s’accommoder de cette gothique franchise : le remords et la honte d’un vice avoué troublent la douceur du plaisir.

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