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242. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

L’Abbé de Monville, qui sentoit l’indécence de ses tableaux profânes, & le danger du salut qu’ils sont couvrir, tâche de se rassurer sur le salut de Mignard, en disant que plusieurs années avant sa mort il y avoit absolument renoncé, & ne s’occupoit plus que des sujets sacrés, & qu’enfin il reçut les derniers Sacremens dans des grands sentimens de piété. […] L’homme instruit qui, vers sa quarantieme année, se dégoûte ordinairement de la Tragédie qu’il voit peuplée d’êtres factices, découvre une certaine profondeur dans les pieces de Moliere ; il quitte le romanesque pour porter son attention sur des passions plus réelles & des caracteres qu’il peut trouver dans le monde.

243. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Henri III pendant vingt années esclave de ses Mignons, livré avec eux à la plus infame débauche, occupé des jeux les plus indécens, & les plus puériles, joua le rôle de l’Actrice la plus dissolue & du plus vil baladin, & plein de l’opinion de sa suffisance méprisoit tous les sages conseils, & plongé dans les plaisirs & l’indolence abandonnoit aux mains les plus méprisables toutes les affaires de ses Etats dans les temps les plus orageux & les plus critiques. […] Mais pourquoi dissimuler qu’ils n’y ont été que des Acteurs subalternes que les Princes ont fait agir, qui n’ont paru sur le théatre qu’à la fin de la piece ; que la ligue étoit formée depuis plusieurs années ; qu’elle avoit été adoprée dans les provinces, dans les Parlemens, dans les Etats généraux, par la Sorbonne & les Evêques ; qu’elle avoit le Roi même à sa tête, armé pour la défendre contre l’hérésie, avant qu’aucun Religieux parût sur les rangs ?

244. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Si nous considérons l’âge de ce Prince par le nombre de ses années, il semble que sa mort ait été bien précipitée, puisqu’il est mort à l’âge de trente-six ans. […] que la vieillesse la plus digne de vénération, et d’honneur, n’est pas celle qui est la plus longue, et qui se mesure par le nombre de ses années ; mais la sagesse de l’homme est sa véritable vieillesse ; et la pureté de sa vie, la longue durée de cette vieillesse. […] , que ce Prince a en peu d’années rempli plusieurs siècles ; car son âme était agréable à Dieu. […] « La peste continua tout le long de cette année, et de l’année suivante, sous le consulat de T. […] , qu’en cette année A. 

245. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

Et afin que j’omette les choses qu’il ne peut encore contempler pour le présent, il peut regarder et admirer la beauté de ce monde : qu’il contemple comme le soleil va d’Orient en Occident, et que par tel mouvement il rappelle les jours et les nuits par réciproque succession : qu’il contemple comment la lune par ses accroissements et décroissements, signe les cours des temps et saisons : qu’il regarde ces beaux rangs des astres reluisants, et éclairant d’en haut avec leur subit mouvement : qu’il regarde les parties de toute l’année avec leurs alternations, et semblablement les jours avec les nuits distingués par les intervalles et espaces des heures : le contrepoids de la terre tant pesante, avec les montagnes : le cours des rivières avec leurs fontaines et sources : la grande étendue de la mer, avec ses flots et rives : qu’il contemple l’air étendu au milieu conjoint avec les autres Eléments, lequel de sa subtilité, donne force et vigueur à toutes choses, maintenant étant couvert de nuées, et engendrant les pluies, maintenant se montrant beau, clair, et serein : il pourra voir aussi qu’en tous ces Eléments il y a des habitants : comme en l’air, l’oiseau : en l’eau, le poisson : en la terre, l’homme.

246. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

D’autres passions naquirent de ces premiers goûts, et amenèrent en très peu d’années une séparation scandaleuse qui fit mourir de chagrin l’imprudent époux.

247. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Il fut peu d’années après dans la plus grande gloire par les pièces d’Echyle, Sophocle, Aristophane, etc.

248. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Infirme pendant plusieurs années, réduit à la diette blanche par les pieux excès de sa pénitence, il ne reçut aucun soulagement de la Faculté. […] Il y a quelques années que le bruit couroit qu’on y tenoit des assemblées nocturnes de multiplians, qui renouvelloient les infamies des Gnostiques.

249. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

On lit dans l’Histoire de l’Académie des Sciences, année 1707, page 7, & 1708, p. 22, qu’un Musicien fut guéri d’une violente fiévre, par quelques concerts qu’on fit dans sa chambre. […] Après avoir passé plusieurs années à mettre en Vers les Idyles & les Poèmes champêtres de M.

250. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

En effet Polyxène tirait sa naissance de l’un des plus grands Rois du monde, qui venait de perdre son Royaume, après une guerre de dix années : Cette Princesse n’avait alors que seize ans, et passait pour l’une des plus belles personnes de l’Asie ; on voulait l’immoler aux Mânes d’Achille, qui l’avait tendrement aimée, et qui avait voulu l’épouser malgré les cabales des Grecs ; et ce qui devait redoubler encore la douleur de Polyxène, c’est que Pyrrhus, le propre fils d’Achille, était celui qui demandait ce barbare sacrifice, et qui la poignarda de sa propre main, à la vue de l’Armée, et de tous les Princes de la Grèce. […] Cette matière a été agitée depuis quelques années, par des personnes d’un grand mérite, qui n’ont rien épargné pour faire leur cause bonne, et pour donner de la probabilité à leurs sentiments.

251. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Outre cette utilité générale, ils faisoient fréquemment allusion aux conjonctures où se trouvoit la Patrie ; de sorte que ceux qui sont bien versés dans l’Histoire de la Grece, peuvent marquer assez au juste dans quelle année chaque Piece a été composée.

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