A cette signature est ajoutée (contre l’usage ordinaire) la qualité d’Avocat au Parlement : il en a abusé pour parvenir à faire imprimer un Ouvrage scandaleux, dont l’approbation & la permission lui avoient été refusées. […] On ajoute : elle ne trouve de vraie gloire, qu’à répandre dans le Sanctuaire de la Religion qu’elle professe, celle que la France lui défere . […] On ajoute que l’Eglise ne doit que combler d’éloges son courage mâle, vraiment & héroïquement chrétien, qui l’anime à réclamer les droits qui lui sont acquis, &c.
Cyprien ajoute : Dans ces spectacles publics, personne n’est pour vous une occasion de chute ; mais vous l’êtes peut-être vous-même pour autrui : et vous serez responsable, dit ce Père, de la perte de ceux que vous aurez fait tomber. […] Par rapport aux Comédies spécialement, dont on se fait dans le monde bien peu de scrupule ; j’ajouterai cependant encore une preuve, qui me semble démonstrative. […] Jamais peut-être Princesse n’a été plus généralement et plus sincèrement regrettée ; mais je puis ajouter que le public, en la regrettant, ne savait pas jusqu’à quel point elle méritait de l’être.
» Monsieur, Frere du Roi, ajoute-t-il, peut faire cet heureux changement ; il en a le droit, & je supplie ici les personnes qui l’entourent, de suggérer à S. […] Ajoutez six ans & demi pour être représentée, (tel qu’on l’a vu ci-devant,) total dix ans. […] Après avoir démontré tous les risques qu’il y a de charger un Comédien d’examiner votre Drame, pour savoir s’il est digne d’être lû à l’assemblée générale, cet Auteur profond dit : « C’est dans ses mains, que votre sort est remis ; il peut à son gré vous fermer ou vous ouvrir les premieres avenues du Temple de Mémoire : reste à savoir s’il est assez éclairé pour juger de l’effet que la Piéce peut produire au Théâtre, si elle est dans le genre qu’il aime, &c. » Et plus bas il ajoute. […] Voilà, ajoute M.
Je mettrai entre deux crochets, quelques mots qu’il a ajoutés au texte. […] Ajoutez que c’est par ces deux choses que tous les hommes viennent ou ne viennent pas à bout de leurs desseins, & de ce qu’ils souhaitent. […] Cette explication, ajoute Corneille, ne plaira pas à ceux qui s’attachent aux Commentateurs de ce Philosophe. […] Ciceron, cet homme qui parle si juste, ajoute S. […] Sans parler des dangers ordinaires des Piéces, quand toutes les nôtres seroient innocentes, quel danger n’y ajoutent pas les Acteurs & les Actrices ?
Les embellissemens qu’il y ajouta ne consistoient guère que dans les habillemens des Acteurs, & la construction d’un Théâtre plus commode. […] Horace & tous les Auteurs qui ont parlé du Théâtre Grec, attribuent à Thespis l’invention du personnage qu’il ajouta à ceux du Chœur, & dont les fonctions étoient différentes. […] Les intervalles des actes n’étant marqués que par des hymnes, où des moralités qui ont rapport à ce qui se passe. » C’est à Sophocle qu’Athènes dût la perfection de la Tragédie ; il y ajouta d’abord un troisième personnage, & la Tragédie n’a guères changé de forme après lui. […] Ajoutons que les Grecs eux-mêmes, en composant des corps de règles sur les plus beaux ouvrages qui avoient paru chez eux, perdirent cette force, ce sublime, qui avoient brillé dans leurs compositions.
L’Ange des ténébres prévoyant, ajoute ce Saint Pere1, que les cruautés du Cirque devoient bientôt prendre fin, qu’on se lasseroit du combat des Gladiateurs, a inventé un nouveau genre de Spectacles non moins à craindre ; on n’attente plus aujourd’hui sur le Théâtre à la vie naturelle de l’homme, c’est à la vie de l’ame que l’on en veut ; les Auteurs dramatiques s’en prennent à l’innocence des mœurs, ils jettent dans tous les quartiers d’une grande Ville des semences de péché qui germent, poussent des racines, multiplient leurs branches, & dont les fruits causeront bientôt une corruption générale. […] Il faut avoir oublié1 que nous sommes en un combat perpétuel contre les puissances infernales qui n’ont jamais plus de force, pour nous tenter & nous précipiter dans le crime, que lorsqu’elles nous surprennent dans la dissipation des Spectacles ; c’est une école de prostitution & d’indécence, ajoute ce Saint Pere2. […] Là, dit Saint Cyprien1, un Chrétien apprend à commettre les crimes qu’il a sous les yeux, & qu’il considére avec complaisance : combien de femmes, ajoute ce Saint Pere2, étoient entrées chastes dans l’Amphithéâtre, qui s’en retournent avec tout le feu d’une passion criminelle ?
[NDE] Nous reproduisons le texte de 1663, auquel est ajouté des références aux textes des Synodes, mais ajoutons à la fin une "censure" qui figure dans le texte de 1643 à la suite de ces articles, mais qui ne figure pas dans l'édition de 1663.
» Il ajoute que les excuses ingénieuses, par lesquelles on tâche de justifier les jeux de théâtre n’ont d’autre fondement que le seul désir qu’on a de jouir des plaisirs du siècle. « Quam sapiens argumentatrix sibi videtur ignorantia humana ; præsertim cum aliquid ejusmodi de gaudiis et de fructibus seculi metuit amittere ! […] Ajoutons à cela que la coutume n’est autre chose qu’une ancienne erreur, si elle n’est fondée sur la justice et sur la vérité. « Consuetudo sine veritate vetustas erroris est », dit Saint Cyprien. […] Vnde a tali inspectione omnes se arcere debent. » Voilà quel est le sentiment de ce Saint sur les Comédies, telles qu’on les représente aujourd’hui : après quoi il ajoute… « Quædam vero spectacula sunt de rebus utilibus et ad vitam necessariis, sicut sunt venationes et cætera hujusmodi : et talia spectacula distrahunt animum. […] Augustin peu après les paroles qu’objectent les Fauteurs de la Comédie. « Si qui autem superflua in tales consumunt, ajoute-t-il, vel etiam sustentant illos histriones, qui illicitis ludis utuntur, peccant, quasi eos in peccato foventes. […] » Nous pouvons ajouter, que les Lois Civiles mêmes sont conformes en ce point à celles de l’Eglise, comme on le peut voir par celles des Empereurs Valentinien, Valens et Gratien, dont une est trop remarquable, pour ne la pas rapporter ici toute entière.
» « Ce texte, dit Tertullien, regarde les princes de la nation juive qui consentirent à la mort de Jésus-Christ : or les spectacles le font mourir une seconde fois ; ce sont des conventicules de Satan où la foi se détruit, où la morale de l’Evangile est combattue par des maximes détestables. » Cet oracle n’est pas le seul d’où Tertullien infère la condamnation des spectacles ; il ajoute ceux-ci tirés de l’Evangile et de l’apôtre saint Paul16 : « On ne peut servir deux maîtres, ni supposer aucun rapport entre la lumière et les ténèbres, entre la mort et la vie. » Si vous suivez Jésus-Christ, il faut renoncer au théâtre, la doctrine de l’un ne compatissant pas avec celle de l’autre. […] On dira peut-être, ajoute ce Père, qu’une telle défense ne regarde que les pécheurs publics à qui l’on refusait les récréations les plus innocentes ; mais je vous assure que l’éloignement des spectacles est un préservatif indispensable à quiconque est jaloux de conserver son innocence. […] Les mimes sont ceux, ajoute ce Père, qui copient les actions humaines pour les tourner en ridicule dans la comédie ; leurs fables sont mêlées d’intrigues ; on y voit des filles séduites, et le commerce odieux des femmes galantes28. » Saint Bernard, qui vivait dans le douzième siècle, n’a pas laissé de condamner les représentations théâtrales, quoiqu’elles fussent alors très-rares, sous prétexte que ces sortes d’exercices flattent les passions en retraçant des actions criminelles29.
La Troupe sera composée comme on la voit aujourd’hui au Théâtre Français ; mais, pour jeter plus de comique dans les petites Pièces, on ajoutera, aux Acteurs ordinaires, l’Arlequin personnage masqué du Théâtre Italien. […] On commencera par m’opposer que mon systême (toute proportion gardée) peut être comparé à celui de Platon, par rapport à sa République : il aurait fallu, pour la peupler, que ce Philosophe eût créé des hommes nouveaux ; et, pour fonder le Théâtre que je propose, on dira qu’il faudrait pétrir des hommes d’une pâte toute nouvelle : on ajoutera qu’il est impossible que des Spectateurs, qui n’ont jamais connu d’autres Spectacles que ceux où l’amour sert de base, où cette passion anime les intrigues, où elle détermine presque les caractères, et où enfin les épisodes et la diction ne respirent que l’amour, il est impossible, dis-je, que de tels Spectateurs adoptent précisément le contraire, et ne soient pas révoltés par mon système. […] Je me contenterai donc d’ajouter que la Comédie la plus libre est mille fois moins dangereuse que la danse des femmes sur la Scène.