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131. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144

Ces Fables néanmoins furent jouées dans Rome assez longtemps avant les Poèmes Dramatiques dont l'art ne fut connu du peuple Romain qu'au siècle de Plaute et de Névius, environ cent cinquante ans après les Jeux Scéniques, quand la Comédie et la Tragédie y fut reçue, qui sont la seconde et la troisième espèce des représentations honnêtes, qui furent depuis ajoutées à la pompe des Jeux publics.

132. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190

Ajoutons que l’on apprend dans les Comédies mille mauvaises intrigues pour faire réussir ces mariages qui sont contre les Lois, soit pour gagner, ou pour tromper un père ; et que l’on y tourne toujours en ridicules ceux qui veulent corriger la jeunesse, et arrêter le cours de ses désordres.

133. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Ajoutons que bien loin que les paroles sales pussent plaire à la Noblesse Romaine, elles étaient un moyen sûr de l’offenser. […] Landaus prescrit à ses filles de sages règles de conduite : elles avaient à demeurer dans une terre étrangère, et à y lutter contre l’indigence et l’esclavage, circonstances qui ajoutent de nouveaux dangers à la vertu. […] « Je claque des dents, ajoute-t-elle, je frissonne, je m’évanouis, les forces me manquent par degrés et s’en vont par des roulades de frayeur. […] Certainement, Aristophane ne se serait pas exposé à la mer, ou bien il n’ajoutait guère foi au Trident. […] Mais la conjoncture où ces membres considérables de l’Etat s’entretiennent de la sorte, ajoute un nouveau degré à l’extravagance du Poète ; c’est lorsqu’ils vont se rendre au Conseil, la tête remplie du bien de la nation.

134. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Je ne sais, ajoute cet Historien, combien tous ces spectacles ont de charmes pour le peuple, mais je puis assurer que les bons Princes n’en font point de cas. […] Saint Clément d’Alexandrie ajoute L. 3. […] Plût à Dieu, ajoute-t-il, qu’il eût bouché les oreilles. […]  » Ce Prélat ajoute qu’il avait résolu d’établir une certaine police sur l’usage de porter des bâtons. « Delationem autem baculorum temperare instituimus. […] Pour un mot que je voulais ajouter à ma Lettre, voilà déjà bien des lignes.

135. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166

[NDE] Floris ajoute deux mots qui ne sont pas dans le document, en transcrivant : « sont sans bulles seront tenuz bailler ».

136. (1764) Comédie pp. 252-254

. * Ajoutez que pour apprendre une Pièce, pour s’exercer à bien faire son rôle, etc. il faut bien du temps, dont on peut assurément faire un meilleur usage.

137. (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16

Il est donc certain que la partie du public, dont le goût est invariablement décidé pour le vrai, l’utile et le beau, n’a fait dans tous les temps que le très petit nombre, et que la foule se décide pour l’extravagant et l’absurde ; ainsi, loin de disputer à la farce les succès dont elle jouit, j’ajouterai que dès qu’on aime ce spectacle, on n’aime plus que celui-là, et qu’il serait aussi surprenant qu’un homme qui fait habituellement ses délices de ces grossières absurdités, fût vivement touché des beautés du Misanthrope et d’Athalie, qu’il le serait de voir un homme, nourri dans la débauche, se plaire à la société des honnêtes femmes.

138. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Il ajoute l’exemple de Sapho qui, toute amoureuse qu’elle étoit de Phaon, se fait un mérite d’un amour épuré, digne des héros, l’invite à l’aimer de même, & l’exhorte à mépriser comme elle les parfums dont les courtisannes sont si curieuses. […] Homere décrivant les soins que se donne Junon pour regagner les bonnes graces de Jupiter, ajoute les parfums à toutes ses autres parures : Ambrosiâ sordes ontis abstergit, deinde cutem unguento illinit. […] Il pouvoit ajouter les hommes, car les petits maîtres sont aussi efféminés. […] Cela n’est inconnu que dans ces Séminaires, ces maisons Religieuses, qu’on prendroit pour de boutiques de Parfumeurs, dans ces celules qui semblent des cabinets de toilette où s’habille un Acteur ou une Actrice, qui ajoute un colet ou une guimpe à toutes les futilités du théatre.

139. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Il y ajoute M. de Fenelon, dont il croit pouvoir tirer parti, parce que dans sa Lettre à l’Académie il propose ses vues sur la perfection de la poësie dramatique. […] Les familles les plus distinguées s’empressent d’ajouter à leurs titres cette auguste qualité, & en conservant soigneusement le parchemin dans leurs archives, quelque Savant en l’art héraldique ajoutera à l’écusson des ornemens qui la caractérisent, comme une marotte, un masque, un violon. […] On ajoute qu’à défaut des Acteurs ou Actrices, les Actionnaires, leurs femmes & enfans se sort chargés dans le bail de remplir les rôles.

140. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

Elle ajoute les perfections de son art à celles de la peinture. […] Nous ajouterons que l’Acteur seroit de toute inutilité sans le Poëte ; mais qu’il n’en seroit pas de même de celui-ci sans l’Acteur.

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