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324. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Comment a-t-il pu se résoudre à déparer ainsi lui-même un ouvrage aussi agréable que le sien, par une déclamation tout à la fois hors d’œuvre et injurieuse à la croyance de la majorité de ses concitoyens ? […] Ainsi se vérifie l’oracle de Boileau : « D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. » Ce que la raison désavoue, ce que l’intérêt de la société réprouve, ce que la morale et les lois défendent expressément, est donc souvent toléré, approuvé, accueilli, applaudi même avec fureur au théâtre. […] L’expression du chant y est toujours agréable et facile ; et, quoiqu’on en puisse dire, elle paraît si près de la nature, et si conforme à ses lois, que sans effort, sans application, et, pour ainsi dire, malgré soi-même, on le retrouve toujours tracé dans sa mémoire. […] « Précédé d’un essai sur la culture des sciences et des arts, où l’on en démontre l’utilité réelle, où l’on fait voir les principaux obstacles qui s’opposent à leurs progrès, où enfin l’on indique un moyen sûr d’en rendre l’étude plus facile et plus agréable. » Avec cette épigraphe : Ut ameris amabilis esto.

325. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Le parterre, les loges, le théatre, les coulisses, les salles étoient trop petites pour contenir ce majestueux cortege, & toutes les rues des environs pour tous les chars que Thalie avoit fait voler à l’apothéose de Voltaire, pendant sa vie, par les gens de lettres de son tems  ; cependant tous les instruments font retentir les airs de la plus agréable simphonie : violes, violons, violoncelle, clavecin, timpanon, flutes, hautbois, flageolet, trompettes, timbales, &c. mêlés aux cris des admirateurs, & aux siflets de plusieurs autres.

326. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Chacun à son parti, & ces partis aussi différents qu’elles par leur caractère, occasionnent bien des incidents & des réflexions agréables.

327. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Une Actrice, une Dame, ne peut s’offenser de l’agréable nom de Bergeronnete, qui peint le plaisir de la vie pastorale ; & les petits poliçons qui portent la queue de Madame méritent bien celui de Hochequeue.

328. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Tout cela devoit en appuyant le pied se faire sentir à chaque pas, & même incommoder ; mais ce qui fait souvenir de ce qu’on aime n’incommode jamais ; l’amour rend tout agréable : Fœmina in soleis quoque amatoria signa imprimunt, & incedentes amorem sunm in incessu insculpunt.

329. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

doit-il être fort agréable de les entendre, quand on a des mœurs ?

330. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Veut-il dire que ce sont des gens d’une conversation agréable, qui reçoivent bien leurs amis, et qui passent doucement leur temps, sans souci et sans chagrin ?

331. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

Si tous les hommes étaient sages naturellement, rien de plus inutile, j’en conviens, que le Théâtre ; rien de plus inutile que tous les écrits des Pères, que l’Evangile même : mais si la plupart des hommes ne sont rien moins que sages, et que leur conduite et leurs mœurs prouvent que la nature et la raison ne leur ont pas encore fait trouver la Vertu assez aimable, pour n’avoir pas besoin de peintres qui leur en fassent remarquer les attraits ; si la vue de ces peintures les porte à faire plus d’attention à l’original, comme le portrait d’une jolie femme fait désirer d’en connaître le modèle à ceux qui ne l’ont pas vue ; il est donc probable que le Théâtre peut opérer les mêmes effets et que le coloris agréable qu’il prête aux charmes de la Vertu, altérés quelquefois par les pinceaux austères des Pasteurs ou des Philosophes, peut faire désirer de la connaître et de la pratiquer.

332. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

« Le luxe, dit cet Historien, à peu près dans les mêmes termes que le Journal d’Henri III, le luxe, qui cherchait partout des divertissements, appela du fond de l’Italie une bande de Comédiens, dont les pièces toutes d’intrigue, d’amourettes et d’inventions agréables pour exciter et chatouiller les passions les plus douces, étaient de pernicieuses écoles d’impudicité.

333. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Cette émotion agréable apprivoise, accoutume à la passion réelle.

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