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271. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

 » Et le Roi de Prusse, dans la même vue, parlant de la religion Protestante que lui-même il professe, disait avec autant d'esprit que de vérité : « C'est se moquer de recourir à l'inspiration divine ; la religion Protestante s'est établie en Allemagne par l'intérêt, en Angleterre par la débauche, en Hollande par l'indépendance, en France par des chansons.

272. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

[NDE] Ce texte a été établi à partir de l’édition de 1690, publiée chez Edme Couterot.

273. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Édition moderne • « Réponse à deux questions ou Du caractère et de l’instruction de la Comédie », in Œuvres diverses, éd. établie et commentée par Roger Zuber, Paris, Honoré Champion, coll. « Sources classiques », 1995. […] • Traité de la concupiscence, texte présenté et établi par Ch.  […] Éditions modernes • in Pierre Corneille, Œuvres complètes ; textes établis, présentés et annotés par Georges Couton, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1971, t.  […] Édition moderne • « De spectaculis », in Tertullien, De spectaculis, texte établi par André Boulanger, Paris, Les Belles Lettres, « Publications de la Faculté des lettres de l’Université de Strasbourg. […]   Édition moderne • La Font de Saint-Yenne, œuvre critique, édition établie et présentée par Étienne Jolliet, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2001, p. 380-386.

274. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Ce libelle est appelé delibération, tenue par les Ecoliers, traduite en François, & signifiée au Sieur Durosoi, présidée par un Doyen, qu’on ne nomme pas, mais qu’on établit Syndic. […] Ce Prince, à l’exemple du Roi de France, a établi une Ecole militaire pour 365 éleves, autant comme de jours dans l’année.

275. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Le premier est établi pour juger avec précision du degré de blanc & de rouge, selon la couleur du tein & le nombre des années, avec le droit d’imposer une amende à ceux qui outrent ce ridicule vernis, fruit du caprice & de la folie. […] La pudeur consternée & honteuse, quel rôle joueroit-elle sur des visages que les actrices ont embelli, dans des cœurs où leurs morales & leurs graces ont établi leur trône, & forcé la pudeur & la vertu de rendre les armes ?

276. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

On se lasse du métier ; on trouve une occasion favorable de s’établir, on en profite ; on a fait un amant riche qui veut épouser & faite la fortune de sa maîtresse, on ne le manque pas ; on étoit entré dans la troupe pour avoir du pain, on a fait quelque réserve, on a obtenu quelque pension, on quitte pour s’établir ; c’est un bien sans doute de quitter un mêtier scandaleux, de contracter un mariage légitime & d’y vivre en honnête femme.

277. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Mais Homère et Virgile pensaient autrement que nos Poètes au sujet des Prêtres : ils suivaient pour règles et la nature et l’usage établi ; ils savaient que le Sacerdoce est en soi un ministère considérable, et qu’on en avait toujours eu cette idée. […] J’avoue que je ne sais pas de profession dans le monde qui ait été plus considérée que l’état Ecclésiastique, et qui ait pour cela des privilèges mieux établis ; et de meilleures raisons pour les maintenir.

278. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Cet Empereur établit quelques lois touchant les spectacles. […] Saint Chrysostome trouva cet usage établi, et prêcha avec une véhémence admirable pour le détruire Homil[ie]. 7. in Math[ieu]. […] Lactance, qui est regardé comme le Cicéron des Chrétiens, établit dans son traité du vrai culte L. […] Le Concile de Paris, tenu en 829, en faisant la même défense aux Ecclésiastiques, établit d’abord que tous les Chrétiens sont obligés de ne point écouter les bouffonneries et les farces. […]  » Ce Prélat ajoute qu’il avait résolu d’établir une certaine police sur l’usage de porter des bâtons. « Delationem autem baculorum temperare instituimus.

279. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

LE premier crime dont la comedie est censée coupable, c’est de profaner la sainteté de la Religion ; pour établir ce fait, il faut remonter plus haut, & supposer que le principal dessein du demon ayant été de corrompre le culte de Dieu & la sainteté de la Religion, il a executé son entreprise en introduisant l’idolatrie dans le monde, en se faisant bâtir des temples, dresser des autels, offrir des sacrifices, & rendre les honneurs divins dans les fabuleuses divinités des Gentils : mais voyant que dans la suite des tems l’Evangile avoit rétabli le culte du vray Dieu, qu’il avoit renversé les idoles, banni l’idolatrie & la superstition de tout l’univers ; il a tâché de se consoler de cette perte en substituant les Comediens aux Idolatres, & la comedie au Paganisme, pour s’en faire une espece de religion. […] Sur ces principes ainsi établis comme incontestables, voicy comme j’argumente. […] Ce grand Docteur y raconte que les Stoïciens voulant tourner en ridicules les Epicuriens, & les charger de la haine publique, pour avoir voulu établir le souverain bien de l’homme dans les plaisirs du corps, avoient depeint dans un grand tableau, la volupté assise sur un trône fort élevé, donnant la loy & les ordres à toutes les vertus qui étoient prosternées à ses pieds, comme de viles esclaves toûjours disposées à luy obeïr aveuglement, virtutes famula subjiciuntur, observantes ejus nutum, ut faciant quod illa imperaverit .

280. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Je sais que le principe que je prétends établir a ses modifications comme tous les autres ; mais je soutiens qu’il est toujours vrai et constant, quand il ne s’agit que de parler comme ici. […] Vous me direz qu’il paraît bien par tout ce que je viens de dire, que les raisonnements et les manières de Panulphe semblent ridicules, mais qu’il ne s’ensuit pas qu’elles le semblassent dans un autre ; parce que, selon ce que j’ai établi, le Ridicule étant quelque chose de relatif, puisque c’est une espèce de disconvenance, la raison pourquoi ces manières ne conviennent pas à Panulphe n’aurait pas lieu dans un homme du monde qui ne serait pas dévot de profession comme lui, et par conséquent elles ne seraient pas ridicules dans cet homme comme dans lui. […] Or tous les galants qui se servent des mêmes persuasions que Panulphe, sont en quelque degré dissimulés et hypocrites comme lui ; car il n’en est point qui voulût avouer en public les sentiments qu’il déclare en particulier à une femme qu’il veut perdre : ce qu’il faudrait qui fût, pour qu’il fût vrai de dire, que ses sentiments de tête-à-tête n’ont aucune disconvenance avec ceux dont il fait profession publique, et par conséquent aucune indécence ni aucun ridicule : et le premier fondement de tout cela est ce que j’ai établi dès l’entrée de cette réflexion, que la providence de la Nature a voulu que tout ce qui est méchant eût quelque degré de ridicule, pour redresser nos voies par cette apparence de défaut de raison, et pour piquer notre orgueil naturel, par le mépris qu’excite nécessairement ce défaut, quand il est apparent comme il est par le Ridicule : et c’est de là que vient l’extrême force du ridicule sur l’esprit humain, comme de cette force procède l’effet que je prétends.

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