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37. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Il se plaint de la Bruyere ; C. de la comédie ; il est vrai que ce fameux moraliste, comme tous les autres, est déclaré contre le théatre, mais l’endroit cité est moins une censure morale qu’une critique littéraire indirecte du Tartuffe qu’il ne nomme pas, après le portrait d’un vrai dévot dans le Duc de Beauvilliers. La Bruyere donne le caractère d’un hypocrite, & ce tableau en deux ou trois pages, plus vrai, plus juste, plus ressemblant, vaut mieux que toute la comédie de Moliere. […] Voyez Angélique, elle n’a pas plus de pudeur qu’Armide ; elle joue au pauvre Roland un tour qu’on ne pardonneroit pas à une vraie guenippe, & je trouve que Roland ne fait pas trop mal de faire tapage & de jeter les meubles par les fenêtres. […] Il étoit vrai. […] Voici l’épitaphe plaisante & vraie que fait Marot d’un Comédien ; elle serviroit à bien d’autres.

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