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235. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Ici, rassasié de fêtes et d’honneurs, repose au sein de la mollesse et de la volupté, ce riche dédaigneux dont le luxe insulte à la misère publique ; sondez les replis de son cœur, et bientôt avec un poète moderne, vous serez forcé de dire : S’il a l’éclat du marbre, il a sa dureté11. […] De son faste à ses pieds l’orgueil se dépouillait ; La rapine tombait des mains qu’elle souillait ; La volupté rompait ses chaînes les plus chères ; Ennemis et rivaux se pardonnaient en frères : C’était un nouveau peuple, et ce peuple charmé Bénissait l’orateur qui l’avait transformé.

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