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17. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Il y rassemble tout ce que le monde a de plus éblouissant & de plus propre à inspirer le goût de la volupté. […] L’art s’y épuise à rafiner les plaisirs, à favoriser les passions, à faire entrer la volupté par tous les sens. […] Les cirques, les amphithéatres, étoient des écoles, des exercices de futeur ; l’enchantement des Syrènes introduit la volupté dans les cœurs, la fait régner dans l’univers ; elle inspire les Poëtes dramatiques, & rend le métier de Comédien infame. […] Le seul souvenir de la volupté est dangereux, ne nominatur in vobis ; le théatre en fait un portrait agréable, en offre l’objet, en est l’école & l’empire.

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