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1. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Il a été permis aux Epicuriens de se feindre une volupté, en laquelle ils ont établi la vérité du souverain bien; en quoi donc vous offensons-nous ? […] Car comme la concupiscence comprend l'avarice, l'ambition, la gourmandise, et la luxure, elle comprend aussi la volupté. Or les Spectacles sont une espèce de volupté. […] Nous sommes si éloignés de pouvoir vivre sans volupté, que même nous devons trouver de la volupté dans la mort; car notre plus grand désir doit être à l'imitation de l'Apôtre, de sortir de cette vie, et souhaiter d'être unis à Dieu. […] Ce sont là les voluptés des Chrétiens; ce sont là leurs Spectacles, Spectacles saints, éternels, et qui leur sont donnés gratuitement.

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