En vain j’entends le poète satirique élever la voix, et s’écrier avec Boileau : « Malheur ! […] « Ce n’est point, ajoute-t-il, le désir de s’immoler tout entier au service du public dans une profession glorieuse, d’être l’organe et la voix de ceux que l’ignorance et la faiblesse empêchent de se faire entendre…. […] une voix fulminante A leur âme de fer imprimait l’épouvante : Tout tremblait sous sa main : le méchant consterné D’un ténébreux abîme était environné. […] « Je prête ma voix aux pauvres, parce qu’ils n’en ont point. […] Dans une telle nécessité, puis-je leur refuser ma voix ?