Si Aristote vivait, il eut écrit sur le nouveau Drame. Il ferait à souhaiter pour la gloire de l’Opéra-Bouffon que ce grand homme vécut de notre tems, ou que son prodigieux sçavoir se trouva logé dans une tête Française. […] Aristote n’aurait point fait une Poétique en faveur de la Tragédie, si lorsqu’il vivait, les Euripide & les Sophocle n’avaient été généralement applaudis. […] Oserait-on résister à l’éloquence d’un Sçavant qu’on place au rang des Bienheureux, quoiqu’il vécut dans l’idolatrie ?