A cette source féconde l’homme le plus borné va s’aguerrir, le caractère le plus doux va se nourrir de poison ; à cet attelier, à cet arsenal public de médisance, toute une ville va se fournir d’armes dont il se fera mille blessures, les aiguiser, apprendre à les manier, & enfoncer le poignard en riant. […] L’histoire de l’Opéra, du Théatre Italien, de celui de la foire, forme encore plusieurs volumes, sans compter tant de théatres des villes de France, dont les anecdotes, si on daignoit les recueillir, feroient une suite immense.